Lescompagnies maritimes ont repris progressivement, mardi, leurs services passagers à travers le détroit de Gibraltar. Le port Tanger Med a commencé à accueillir les navires à passagers en
Les ports gĂ©rĂ©s par lâANP Agence nationale des ports et Tanger Med SA ont vu leur trafic progresser de 11,3% Ă 152,1 Mt. Les vracs pĂšsent encore lourd dans le rĂ©sultat global mĂȘme si les conteneurs continuent leur progression. Le systĂšme portuaire marocain voit coexister les Ă©tablissements gĂ©rĂ©s par lâAgence nationale des ports ANP et le complexe portuaire et logistique de Tanger Med. Ensemble, les ports du Maroc ont vu leur trafic progresser de 11,3% en 2019 pour atteindre 153,1 Mt. Les chiffres nationaux diffusĂ©s par le ministĂšre de lâĂquipement, du transport, de la logistique et de lâeau a publiĂ© les grandes tendances pour 2019, le 20 mars. La hausse est attribuĂ©e Ă lâaccroissement aussi bien du volume du transbordement +32,9% que des importations +6,9% et du cabotage +0,8% Les exportations ont lĂ©gĂšrement baissĂ© de 1,1% », indique le communiquĂ© du ministĂšre marocain en charge des ports. En une dĂ©cennie, de 2009 Ă 2019, les ports marocains tous confondus ont vu leur trafic doubler avec une progression globale de 114% passant dâenviron 70 Mt en 2009 Ă plus de 150 Mt en 2019. Lâanalyse du trafic par port montre que sept ports nationaux ont marquĂ© une Ă©volution positive. Tanger-Med +24,7%, Mohammedia +0,2%, Casablanca +10,8%, Jorf-Lasfar +12,3%, Agadir +27,9%, LaĂąyoune +1,1% et Dakhla +0,2% ont compensĂ© les pertes affichĂ©es par les ports de Nador, Safi et Tan Tan. Il est Ă noter quâavec 130,7 Mt, Tanger Med, Jorf Lasfar et Casablanca concentrent prĂšs de 85% du trafic portuaire marocain. En termes de volume de marchandises traitĂ©es, le port de Jorf Lasfar est le premier port de lâannĂ©e pour le trafic import-Export, avec un volume de 35,5 Mt. Jorf Lasfar a une vocation de port minĂ©ralier et conventionnel. SituĂ© Ă 120 km au sud de Casablanca, il est le principal point de sortie de la production de phosphates dâOCP La place de second port marocain en tonnage revient Ă Casablanca avec un trafic de 30 Mt. Le phosphate perd 13,9% La grande majoritĂ© des trafics revient aux vracs solides avec 53 Mt, en hausse de 3,2%. Des flux principalement rĂ©alisĂ©s par les ports gĂ©rĂ©s par lâANP. Le charbon a franchi la barre des 10 Mt, en hausse de 12,6%. Des arrivĂ©es qui tiennent principalement Ă la la fourniture dâĂ©nergie. Viennent ensuite les trafics dâengrais solides qui ont vu leurs exportations augmenter de 4,2% Ă 9,6 Mt. Autre courant en hausse dans ces flux de vracs solides, les importations de cĂ©rĂ©ales progressent de 4,8% Ă 6,9 Mt. Deux flux affichent des baisses dans les vracs solides des ports gĂ©rĂ©s par lâANP, le phosphate et le clinker. Ce dernier rĂ©gresse de 32,4% Ă 1,3 Mt. Il montre les difficultĂ©s de lâindustrie cimentiĂšre du Maroc. Il est le signe que le Maroc importe plus de ciment fabriquĂ© Ă lâinternational que des produits manufacturĂ©s localement. Enfin, le phosphate a connu une baisse de ses exportations en 2019. Il perd 13,9% Ă 9,6 Mt. La bonne performance des exportations dâengrais solides et la baisse des exportations de phosphates signifie que le Maroc a Ă©voluĂ© vers la production locale dâengrais et donc de la valeur ajoutĂ©e sur la matiĂšre premiĂšre, le phosphate. Le trafic de vracs solides de Tanger Med reste marginal par rapport aux autres ports marocains. Avec 258 340 t rĂ©alisĂ©es en 2019, le port du dĂ©troit de Gibraltar traite principalement des cĂ©rĂ©ales et des trafics de petits vracs industriels pour les sociĂ©tĂ©s du nord du pays. Baisse gĂ©nĂ©rale des hydrocarbures malgrĂ© le bon score dans les ports de lâANP Du cĂŽtĂ© des vracs liquides, le trafic a progressĂ© de 3,4% Ă 24,8 Mt, tous ports confondus. Avec 18,4 Mt traitĂ©s par les ports de lâANP, en progression de 2,1%, tous les flux des vracs liquides sont en hausse. Les importations dâammoniac et dâhuiles alimentaires maintiennent leurs performances sur les ports de lâANP. Les hydrocarbures ont bien rĂ©sistĂ© dans les ports de lâANP avec une hausse de 2,2% Ă 10,5 Mt. Un score qui nâa pas permis la baisse sensible de ces flux sur lâensemble du Maroc. En effet, le ministĂšre annonce une baisse de 2,2% Ă 12,7 Mt qui sont Ă mettre au passif des courants sur les terminaux de Tanger Med. Ă lâexport, lâacide phosphorique, issue de la production de phosphate, affiche une croissance de 3,7% Ă 3,9 Mt. Le trafic de vĂ©hicules neufs a rĂ©ussi une belle annĂ©e 2019. Avec un trafic total de 589 200 unitĂ©s traitĂ©s dans tous les ports confondus, le principal acteur de ce courant se rĂ©alise Ă Tanger Med. Avec 500 465 vĂ©hicules, Tanger Med termine 2019 sur une hausse de 5%. Un trafic qui se rĂ©parti entre les vĂ©hicules traitĂ©s sur le terminal dĂ©diĂ© de Renault dont 349 050 unitĂ©s exportĂ©es et 31 734 vĂ©hicules importĂ©es. Lâautre terminal roulier ouvert Ă tous les opĂ©rateurs a manutentionnĂ© 119 681 unitĂ©s, en augmentation de 27,6%. La bonne tenue de ces trafics est Ă mettre Ă lâactif du dĂ©but des exportations des vĂ©hicules de lâusine de Kenitra du groupe PSA. DĂ©but des exportations de vĂ©hicules de lâusine du groupe PSA de KĂ©nitra Le trafic routier international sâoriente aussi Ă la hausse. Avec 373 938 ensembles routiers qui ont empruntĂ© les ports marocains, ce courant affiche une hausse de 10%. Un trafic qui se rĂ©alise en grande partie dans les installations de Tanger Med avec 357 214 unitĂ©s, en hausse de 9,3%. Les ports de lâANP ont vu le passage de 16 724 ensembles routiers, dont une grande partie depuis les ports de la MĂ©diterranĂ©e, comme Nador. Le trafic conteneurisĂ© de Tanger Med a progressĂ© de 40,6% en 2019. © HervĂ© Deiss Enfin, le trafic conteneurisĂ© du Maroc a franchi, en 2019, la barre des 6 MEVP traitĂ©s. Des flux traitĂ©s en grande majoritĂ© par Tanger Med. Sâagissant des conteneurs, un total de 4,8 MEVP a Ă©tĂ© manutentionnĂ© dans le port du dĂ©troit de Gibraltar, soit une progression exceptionnelle de +40,6% par rapport Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente. LâentrĂ©e en service de Tanger Med 2, en juin 2019, a donnĂ© une nouvelle dynamique au port du dĂ©troit de Gibraltar. En 2019, dix nouveaux opĂ©rateurs ont dĂ©marrĂ© leur activitĂ© dans la zone logistique portuaire de Tanger Med, parmi lesquels des acteurs tels que DHL, Nippon Express, et Kasai. Lâensemble de ces rĂ©alisations confortent la position de Tanger Med comme plateforme de choix au service de lâĂ©conomie marocaine, et comme hub logistique majeur pour les Ă©changes mondiaux », indique Tanger Med SA. Les ports gĂ©rĂ©s par lâANP ont vu leur trafic conteneurisĂ© progresser de 2,5% Ă 1,2 MEVP. Casablanca et Agadir rĂ©alisent Ă eux deux 99% du total du trafic conteneurisĂ© des ports de lâANP. Ă Casablanca, le trafic a progressĂ© de 5,2% pour atteindre 1,08 MEVP. Le port de lâouest du pays confirme ainsi sa place dans le club des millionnaires. Quant Ă Agadir, situĂ© Ă la limite du Sahara Occidental, il perd 14,5% Ă 177 539 EVP. Traitant majoritairement des produits agricoles, Agadir voit une partie de ses trafics partir pour les quais de Casablanca, indiquent des analystes.
Quoide neuf; Intempéries: trafic maritime suspendu dans le Détroit de Gibraltar. Orange-Méditel: la prise de contrÎle approche. Les exportations de
Selon le dĂ©compte de plusieurs ONG andalouses, entre 6 700 et 8 000 personnes sont mortes en tentant la traversĂ©e de la mer MĂ©diterranĂ©e entre le Maroc et l'Espagne, ces trois derniĂšres dĂ©cennies. Des tombes mais aussi des plaques Ă la mĂ©moire de ces migrants morts en mer parsĂšment les cimetiĂšres qui bordent le dĂ©troit de Gibraltar. De Tarifa, on aperçoit facilement les cĂŽtes marocaines. En ce mois de juin, le vent souffle avec sa force et sa rĂ©gularitĂ© habituelle. Les voiles aux couleurs vives des kitesurf flottent dans un ciel dâun bleu intense. La petite ville situĂ©e tout au bout de la pĂ©ninsule ibĂ©rique a des allures de station balnĂ©aire. Mais ses habituĂ©s savent-ils que le vieux fort Ă lâentrĂ©e du port est un centre de dĂ©tention pour les migrants entrĂ©s de façon irrĂ©guliĂšre sur le territoire espagnol ? Qui sait que câest sur la plage de Los Lances, Ă la pointe de la pĂ©ninsule, qu'en novembre 1988 le premier corps dâun migrant marocain a Ă©tĂ© rejetĂ© par la mer ? Une visite au petit cimetiĂšre sur les hauteurs de la ville offre un autre regard sur Tarifa. Les sĂ©pultures sont simples, blanches, fleuries et se logent dans des niches, comme bien souvent en Andalousie. Un seau dâeau Ă la main, des habitants viennent enlever le sable et la poussiĂšre qui s'accumulent sur les tombes de leurs proches. En regardant vers les niches en hauteur, on dĂ©couvre les tombes dâhommes et de femmes qui ont perdu la vie en traversant le dĂ©troit dans la clandestinitĂ©. "Immigrant du Maroc, 7 mars 2001" quatre plaques funĂ©raires portent cette inscription. Un peu plus loin, deux autres portent la mĂȘme mention mais sont datĂ©es de 2009. Enfin, une simple plaque dĂ©posĂ©e dans une niche porte une inscription encore plus administrative "cadavre non identifiĂ©. 3Ăšme chambre du tribunal dâAlgĂ©siras. DĂ©cision provisoire 47/2017". En 2018, selon lâAPDHA, 1064 personnes ont perdu la vie en tentant la courte mais pĂ©rilleuse traversĂ©e vers lâEurope. La plupart de ces victimes sont rapidement identifiĂ©es, car, lorsque se produit un naufrage, les survivants connaissent souvent lâidentitĂ© de ceux qui nâont pas rĂ©ussi Ă gagner le rivage. Mais il y a aussi les anonymes, ceux dont les corps sont alors enterrĂ©s sans noms, en Espagne. En continuant la visite du cimetiĂšre de Tarifa, dâautres stĂšles attirent lâattention. Celles-ci portent des noms aux consonances peu espagnoles Esther Adawale, NigĂ©ria, 24 fĂ©vrier 2003. Hope Ibrahim, NigĂ©ria, 19 avril 2005. Yacouba KonĂ©, CĂŽte dâIvoire, 17 avril 2013. Dans ces tombes reposent des migrants qui ont Ă©tĂ© identifiĂ©s par la police judiciaire espagnole mais qui, pour diverses raisons, nâont pas Ă©tĂ© rapatriĂ©s vers leurs pays dâorigine. JosĂ© Maria Perez, un membre actif de la paroisse locale, raconte que ces tombes reçoivent les visites pĂ©riodiques de "chrĂ©tiens et de musulmans" et que "de lâautre cĂŽtĂ© du dĂ©troit, on connaĂźt lâexistence de ces sĂ©pultures". Miguel Delgado, en charge de lâaide aux migrants Ă lâarchevĂȘchĂ© de Cadix dont dĂ©pend la commune de Tarifa, organise, lui, chaque 1er Novembre une cĂ©rĂ©monie ĆcumĂ©nique Ă la mĂ©moire des immigrants morts dans les eaux du dĂ©troit. FidĂšle au message de lâĂ©glise catholique sur le sujet des migrations, il rĂ©clame "un passage sĂ»r pour ceux qui veulent Ă©migrer en Europe et dont lâEurope a besoin". Pour sensibiliser ses paroissiens et lâopinion publique, chaque deuxiĂšme mercredi du mois, dans plusieurs villes de part et dâautres du dĂ©troit Cadix, Barbate, Tarifa, AlgĂ©siras, Ceuta, Tanger, TĂ©touan, Melila etc⊠son association organise des "rondes du silence" qui rĂ©unissent des personnes de tous horizons derriĂšre un seul mot dâordre "solidaritĂ© avec les immigrants". Chaque annĂ©e, pour la journĂ©e internationale des migrants, il se rend sur la plage de Tarifa pour une priĂšre publique qui rĂ©unit militants, habitants et parfois quelques surfeurs. A 25 kilomĂštres de Tarifa, dans le port de Barbate, lâapparition de corps de migrants sans vie sur les rivages n'est pas non plus inĂ©dite. Dans le cimetiĂšre, les mĂȘmes tombes blanches nichĂ©es sur les murs rĂ©vĂšlent les histoires des disparus du dĂ©troit. LĂ aussi, des emplacements sont marquĂ©s par un simple numĂ©ro ou une mention "inconnu", ainsi quâune date. Les plus anciennes de ces tombes de migrants anonymes datent de 2002, les plus rĂ©centes de 2019. LĂ encore, des corps non identifiĂ©s. Et une plaque Ă la mĂ©moire "des victimes du dĂ©troit". Mais dans une des allĂ©es, une tombe se distingue des autres. Celle de Samuel Kabamba, un enfant originaire de la RD Congo ĂągĂ© de 5 ans. Son histoire a provoquĂ© une grande Ă©motion dans cette rĂ©gion du sud de lâEspagne et bien au delĂ . Fin janvier 2017, son corps a Ă©tĂ© retrouvĂ© sans vie sur une plage proche du petit port de pĂȘche andalou. Celui de sa mĂšre, VĂ©ronique, est rejetĂ© par la mer 15 jours plus tard sur les cĂŽtes algĂ©riennes. La dĂ©couverte du corps du petit garçon a provoquĂ© lâindignation des associations de dĂ©fense des migrants et de Gabriel Delgado qui a organisĂ© une veillĂ©e funĂšbre le 1er fĂ©vrier sur la plage oĂč il sâĂ©tait Ă©chouĂ©. Une centaine de personne sont venues prier et lancer des fleurs Ă la mer. Lâaffaire s'est mĂ©diatisĂ©e faisant Ă©cho Ă celle du petit Alan Kurdi, cet enfant syrien retrouvĂ© noyĂ© sur une plage de Turquie en septembre 2015. DĂ©but mars, les autoritĂ©s espagnoles ont autorisĂ© le pĂšre du petit garçon Ă se rendre en Espagne. Un test dâADN a confirmĂ© que le petit Samuel Ă©tait bien son fils. Le pĂšre de famille a organisĂ© l'enterrement de son fils Ă Barbate, le 10 jour-lĂ , lâĂ©glise Ă©tait pleine Ă craquer. Les habitants de Barbate sont venus en nombre, le petit Samuel repose dĂ©sormais parmi eux. Chaque jour, des femmes fleurissent sa tombe "car ses proches sont loin, il faut bien que quelquâun sâoccupe de lui" confie une vieille dame.
Le port de Motril a travaillĂ© dur ces derniers mois pour relancer les connexions avec le Maroc », a dĂ©clarĂ© JosĂ© GarcĂa Fuentes. Tags La compagnie maritime marocaine Morocco Cruise Line sâapprĂȘte Ă dĂ©barquer
PassĂ© minuit, les camĂ©ras et les radars qui surveillent la cĂŽte dĂ©tectent une embarcation suspecte. Le centre de contrĂŽle informe la Guardia civile au port d'Algesiras, Ă l'extrĂȘme sud de l'Espagne. "Ils cherchent sĂ»rement un endroit oĂč dĂ©barquer la marchandise", dit Jesus, un des policiers de garde qui tient Ă protĂ©ger son anonymat. Ils sont trois Ă sauter Ă bord d'une vedette dotĂ©e de deux puissants moteurs de 300 chevaux, avant d'allumer une camĂ©ra infrarouge. Claudio, le pilote, conduit debout, tendu, une main sur le gouvernail, l'autre sur le levier d'accĂ©lĂ©ration. Entre les lumiĂšres du port d'Algesiras et celles de l'enclave britannique de Gibraltar, le bateau vole Ă la surface de l'eau, laissant un Ă©pais sillage d'Ă©cume. "Braque le projecteur lĂ -bas", crie Jesus quand soudain ils localisent un canot pneumatique sans lumiĂšre. Ses deux occupants, vĂȘtus de combinaisons de flottaison, ne rĂ©sistent pas. Mais Ă bord, les agents ont beau balayer la surface de l'eau de leur projecteur, ils ne trouveront rien. La cargaison a probablement Ă©tĂ© jetĂ© Ă l'eau. Cette fois, c'Ă©tait sans doute du tabac de contrebande. Emmenant les deux suspects et leur embarcation, la vedette rentre au port. Mais parfois, les opĂ©rations se rĂ©vĂšlent plus violentes, et mĂȘme mortelles. Pour passer le haschich produit dans la chaĂźne du Rif nord du Maroc, les trafiquants utilisent des embarcations pneumatiques de 8 Ă 12 mĂštres de longueur, qui comptent jusqu'Ă cinq moteurs et sont capables d'atteindre les 60 noeuds plus de 110 km/h. Leurs grandes organisations emploient une cinquantaine de personnes âpilotes, porteurs, chauffeurs, guetteursâ pour dĂ©barquer des cargaisons d'une ou deux tonnes, en ballots de 30 kg, explique Ă l'AFP le lieutenant Pablo Cobo, chef de l'Ă©quipe chargĂ©e de la dĂ©linquance organisĂ©e et de la lutte antidrogue. Chaque kilo se revendra euros dans la rue, dit-il. Poursuites mortelles La police emploie aussi des hĂ©licoptĂšres pour "mieux poursuivre les embarcations et Ă©clairer la zone", dit M. Cobo. Les appareils, Ă©quipĂ©s de flotteurs pour le cas oĂč ils toucheraient l'eau, volent au ras des vagues pour obliger, par le souffle des pales, la vedette en fuite Ă changer de cap. Le 9 aoĂ»t, une course-poursuite de ce type s'est achevĂ©e sur une plage de Gibraltar, suscitant des protestations de Londres contre l'entrĂ©e d'agents espagnols dans l'enclave disputĂ©e. "Ce sont des situations Ă risque, du fait de la vitesse, d'une mer mauvaise, des manoeuvres des trafiquants qui tentent d'Ă©peronner notre bateau", dit Antonio, un autre garde civil. Depuis peu, ils ont mĂȘme appris Ă faire dĂ©coller leur bateau pour qu'il s'Ă©crase sur celui des policiers. Il arrive qu'ils lancent des objets contre le rotor de l'hĂ©licoptĂšre. Cela a causĂ© la chute d'un appareil et la mort d'un agent il y a quelques annĂ©es, rappelle JesĂșs. Des pilotes employĂ©s par les "narcos" ont aussi trouvĂ© la mort en mer, des jeunes hommes de 20 Ă 30 ans attirĂ©s par une paie de plusieurs milliers d'euros dans une zone Ă 40% de taux de chĂŽmage, dit-il. Selon un rapport de l'Observatoire europĂ©en des drogues et des toxicomanies, "au cours des derniĂšres dĂ©cennies, le Maroc est devenu le premier producteur et exportateur mondial de rĂ©sine de cannabis, ou haschich". La majeure partie de sa production passe en Europe, par le dĂ©troit de Gibraltar et le reste dĂ©barque sur les cĂŽtes andalouses. En 2013, l'Andalousie a saisi 262 des 319 tonnes de haschich confisquĂ©es en Espagne. Et en 2012, 73,7% des saisies de haschich en Europe avaient Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es en Espagne, selon le MinistĂšre de l'IntĂ©rieur. Jouant au chat et Ă la souris avec les policiers, les trafiquants surveillent les mouvements des patrouilles, s'aventurent sur des voies non navigables, et parfois, font sortir en mer des vedettes "leurres" sans aucune marchandise Ă bord. En Ă©tĂ©, profitant des bonnes conditions maritimes, ils utilisent aussi des scooters des mers, plus difficiles Ă dĂ©tecter. Quitte Ă emmener par la mĂȘme occasion des passagers clandestins. "Une moto peut transporter quatre ballots de cannabis et deux migrants", explique Jesus. "Quand ils arrivent Ă terre, ce sont eux qui se chargent d'emmener la marchandise Ă l'acheteur, pour payer ainsi leur passage".
MaiscâĂ©tait la premiĂšre fois quâils sâaventuraient Ă traverser le dĂ©troit depuis la cĂŽte marocaine de la MĂ©diterranĂ©e avec un navire nouvellement achetĂ© Ă Nador quâils emmenaient Ă Safi pour le vendre. Ils ont pris dĂ©part jeudi, du port de Nador et se sont apparemment perdus en chemin, dans le dĂ©troit. Le bateau en question
۷ۚۧŰčŰ© ۧÙۚ۱ÙŰŻ ۧÙŰ„ÙÙŰȘ۱ÙÙÙ Ű§ÙŰȘÙۧ۔ÙÙ Ùێ۱ ŰšŰȘۧ۱ÙŰź 17 ŰŰČÙ۱ۧÙ/ÙÙÙÙÙ 2022 La reprise des relations entre lâEspagne et le Maroc, consacrĂ©e par la visite de Pedro Sanchez Ă Rabat en avril, pourrait relancer le projet de construction dâun tunnel ferroviaire dans le dĂ©troit de Gibraltar, sur lequel travaillent les deux pays depuis des dĂ©cennies. La normalisation des relations entre les deux pays pourrait permettre Ă ce projet qui date des annĂ©es 70 de prendre corps et dâoffrir une liaison fixe par le dĂ©troit de Gibraltar ». Le coĂ»t important du projet avait Ă©tĂ© un obstacle Ă sa rĂ©alisation, rappelle Ă La Razon, Jawad Kerdoudi, prĂ©sident de lâInstitut marocain des relations internationales, soulignant que la Banque mondiale, la Banque europĂ©enne dâinvestissement, des fonds arabes ou le Fonds africain de dĂ©veloppement Ă©taient prĂȘts Ă soutenir ce projet. La viabilitĂ© du projet pourrait aussi favoriser lâutilisation du tunnel comme gazoduc entre le Maroc et lâEspagne, afin de permettre le transport du gaz dans les deux sens », ajoute lâexpert qui insiste sur le fait que la zone de rĂ©alisation du projet dans le dĂ©troit de Gibraltar est particuliĂšre en raison de sa proximitĂ© avec trois grands ports AlgĂ©siras, Tanger et Tanger Med et deux ports de taille moyenne Cadix et Ceuta. Une chose est sĂ»re, le projet reste dâactualitĂ©, dâautant que les deux pays ont exprimĂ© leur volontĂ© de travailler ensemble pour son dĂ©veloppement en mettant sur pied un comitĂ© mixte hispano-marocain et deux sociĂ©tĂ©s dâĂ©tudes la SociĂ©tĂ© espagnole pour les communications fixes Ă travers le dĂ©troit de Gibraltar SECEGSA en Espagne, et la SociĂ©tĂ© nationale dâĂ©tudes du DĂ©troit de Gibraltar SNED au Maroc. Le ComitĂ© mixte, composĂ© de dix membres 5 espagnols et 5 marocains, se rĂ©unit au moins une fois par semestre, en Espagne ou au Maroc. Au niveau transcontinental, le tunnel aurait un impact considĂ©rable sur les relations commerciales entre lâEurope et lâAfrique, favorisant un meilleur trafic de marchandises, une plus grande productivitĂ© des entreprises et la dĂ©localisation et la crĂ©ation dâentreprises. Le tunnel pourrait voir le jour en 2030-2040. Il sâĂ©tendra sur 42 km, dont 27,7 en sous-marin et 11 en souterrain 38,67 km au total, entre la pointe de Paloma Ă Tarifa, et la pointe de Malabata, dans la baie de Tanger, avec une profondeur maximale de 300 mĂštres. bladi
LabarriÚre de Melilla - longueur : 9,6 km ; La barriÚre de Ceuta - longueur : 6,3 km ; Le troisiÚme tronçon qui mesure 85 m de long, sépare le Maroc du Peñón de Vélez de la Gomera. Cette derniÚre est en fait une ancienne ßle reliée au continent par une étroite bande de sable au milieu de laquelle passe la frontiÚre.
403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID u3BCqs80kyz45-D7b-Ey7ZRTMuzJLuC7jgr_naBmQ-mUtmHrTfXWgg==
Autotal, 11 directions générales, quatre délégations et six sous-délégations du gouvernement, deux communautés autonomes, 14 municipalités et neuf ports d'embarquement sont impliqués dans l'OPE : Algésiras et Tarifa à Cadix, Malaga, Motril (Grenade), Almeria, Alicante, Valence, Ceuta et Melilla.
Le trafic de passagers entre le sud de lâEspagne et le Maroc est interdit et celui de marchandises se rĂ©vĂšle non rentable. Ce qui engendre de grosses pertes pour les compagnies maritimes dans le Detroit de Gibraltar depuis un mois. Le transport de passagers qui est la principale source de revenus des compagnies maritimes qui opĂšrent dans le Detroit de Gibraltar, est suspendu depuis un mois Ă cause du covid-19. Il sâagit des compagnies FRS, Balearia, Intershipping, AML et Armas â TrasmediterrĂĄnea. Les recettes de ces compagnies ne cessent de chuter. Depuis la fermeture des frontiĂšres par le Maroc, informe les dĂ©parts de passagers vers Tanger et Ceuta depuis le port dâAlgĂ©siras sont impossibles. Les compagnies maritimes se contentent de transport de biens essentiels. La fermeture est intervenue pendant la pĂ©riode de PĂąques. Une pĂ©riode par excellence de grands mouvements. Les choses risquent de se compliquer pour ces compagnies si la fermeture de la frontiĂšre est maintenue pendant le Ramadan, une autre pĂ©riode de grands mouvements de foule. Avec cette situation, beaucoup de navires dans le Detroit de Gibraltar sont restĂ©s amarrĂ©s au port. NĂ©anmoins, quelques-uns assurent le transport des marchandises essentielles. Le transport de passagers avec autorisation pour Ceuta, est possible avec les compagnies Balearia et TrasmediterrĂĄnea, qui ont maintenu certains de leurs dĂ©parts pour cela. Le drame est que les demandes se font trĂšs rares. Chute des ventes, un solde trĂšs nĂ©gatif et des pertes importantes. Tel est le bilan des entreprises maritimes pour le compte du mois dernier. Les sociĂ©tĂ©s de location de voitures, les agences de voyage, les autocars, les entreprises de restauration dans les diffĂ©rentes gares maritimes ont Ă©galement subi les mĂȘmes ravages le mois dernier. Face Ă cette situation, des dĂ©cisions drastiques ont Ă©tĂ© prises par les entreprises, prĂ©cise
sKyhYe. jjp56o8wa9.pages.dev/340jjp56o8wa9.pages.dev/196jjp56o8wa9.pages.dev/235jjp56o8wa9.pages.dev/270jjp56o8wa9.pages.dev/274jjp56o8wa9.pages.dev/59jjp56o8wa9.pages.dev/283jjp56o8wa9.pages.dev/178jjp56o8wa9.pages.dev/260
port marocain dans le détroit de gibraltar