Dieufait toute chose belle en son temps. Certains passages de la Bible sont tellement connus que nous les lisons presque par habitude sans réellement en chercher le sens. Ce passage de l'Ecclésiaste en fait partie: Ecclésiaste 3:11: "Il fait toute chose bonne en son temps" (Louis Second) Contexte L'Ecclésiaste peint un tableau assez péjoratif de la vie: Tout est vanité.
Liturgie de la Parole Gn 18 1-10 ; Ps 14 ; Col 1 24-28 ; Lc 10 38-42 Les textes de la liturgie de ce jour ont pour thème commun l’accueil. Il y a d’abord l’accueil spontané et généreux qu’offre Abraham à un groupe de trois visiteurs inattendus que l’auteur du récit désigne tantôt au pluriel et tantôt au singulier Cf. Gn 18 1-10, ce qui nous offre une belle préfiguration du mystère de la Sainte-Trinité… En accueillant ces étrangers, Abraham a accueilli Dieu Lui-même. Et comme toujours, Dieu ne Se laisse pas vaincre en générosité en témoignage de Sa reconnaissance pour l’hospitalité reçue, Il promet au patriarche Abraham âgé de cent ans, époux d’une femme stérile de quatre vingt dix ans, une descendance Cf. Gn 18 10 ! Comment un tel événement ne serait-il pas la signature de Dieu, du Dieu de l’alliance, du Dieu de l’amour et de la vie ?! Jésus a évoqué à maintes reprises la grâce liée à l’hospitalité, en enseignant par exemple à ses Disciples Qui vous accueille M’accueille, et qui M’accueille accueille Celui qui M’a envoyé Mt 10 40 ». Il nous a prévenus qu’au Jour de la Résurrection l’exercice de l’hospitalité sera un critère du Jugement, lorsqu’Il dira aux élus J’étais un étranger et vous M’avez accueilli Mt 25 35 », et aux maudits J’étais un étranger et vous ne M’avez pas accueilli Mt 25 43 ». Cette Tradition de l’hospitalité a été ensuite enseignée par les Apôtres. Saint Paul écrit ainsi aux Hébreux N’oubliez pas l’hospitalité, car c’est grâce à elle que quelques-uns, à leur insu, hébergèrent des anges He 13 2 » et aux Romains Que votre charité soit sans feinte, […] soyez avides de donner l’hospitalité Rm 12 9, 13 ». Autrefois, c’était une tradition dans nos pays chrétiens que mettre toujours une assiette de plus à table, que l’on appelait “L’assiette du pauvre”, et en certaines régions demeure encore cette si belle vertu naturelle de l’hospitalité. L’accueil en nos familles durant les mois d’été d’enfants confiés par le Secours Catholique, perpétue pour sa part cette noble tradition de l’hospitalité. En accueillant l’étranger, c’est l’Étranger par excellence que nous accueillons, Celui qui n’avait pas où reposer Sa tête Mt Mais attention, accueillir l’étranger ne doit pas nous conduire à accueillir son péché ou son hérésie, auxquels nous devons lui demander de renoncer s’il veut entrer chez nous ! Aujourd’hui, sous prétexte de charité, nous accueillons l’homme et son péché, en sorte qu’au lieu de l’aider à s’en débarrasser, on l’aide à le propager… chez soi ! Belle charité ! Je pense à ces parents qui n’osent pas refuser de loger sous leur toit le couple de leur enfant non-marié, mais aussi à tous ces immigrés musulmans… Nous ne devons pas, sous prétexte de charité, devenir les idiots utiles de l’Ennemi… Si nous en avons les moyens, nous accueillons le nécessiteux en tant qu’il est membre de l’espèce humaine, aimée de toute éternité par Dieu et rachetée par le Sang précieux de Notre Seigneur Jésus-Christ, mais nous n’accueillons pas celui qui blasphème Jésus-Christ, ni celui vient mettre la guerre chez nous, comme il est du devoir de tout bon musulman ! Qui peut venir en effet après le Christ, sinon l’Antichrist ? Et qui est encore capable de citer le doux saint Jean Beaucoup de séducteurs se sont répandus dans le monde, qui ne confessent pas Jésus Christ, venu dans la chair. Voilà bien le Séducteur, l’Antichrist. Ayez les yeux sur vous, pour ne pas perdre le fruit de nos travaux, mais recevoir au contraire une pleine récompense. Quiconque va plus avant et ne demeure pas dans la doctrine du Christ ne possède pas Dieu. Celui qui demeure dans la doctrine, c’est lui qui possède et le Père et le Fils. Si quelqu’un vient à vous sans apporter cette doctrine, ne le recevez pas chez vous et abstenez-vous de le saluer. Celui qui le salue participe à ses œuvres mauvaises. 2 Jn ». Le psaume lui-même annonce que sera accueilli dans la Demeure de Dieu celui qui se conduit parfaitement Ps 14 2, c’est-à-dire celui qui honore les fidèles du Seigneur Ps 14 4 », et donc reconnaît le Seigneur en eux… Mais aujourd’hui, plusieurs s’imaginent devenus meilleurs chrétiens que les Apôtres en ne craignant pas d’inviter les musulmans à célébrer leur culte antichrétien jusque dans nos églises ! Ne formez pas d’attelage disparate avec des infidèles. Quel rapport en effet entre la justice et l’impiété ? Quelle union entre la lumière et les ténèbres ? Quelle entente entre le Christ et Satan ? Quelle association entre le fidèle et l’infidèle ? 2 Co ; Jude 23 » Les Apôtres ne seraient-ils pas aujourd’hui condamnés pour islamophobie, même par beaucoup de chrétiens ? Dans l’Épître aux Colossiens, saint Paul est enthousiasmé par la contemplation du mystère […] caché depuis toujours à toutes les générations Col 1 26 ». Caché ? Pourquoi caché ? Parce que le péché originel avait plongé l’Humanité dans l’oubli de Dieu et de Son amour éternel… et que Jésus n’était pas encore venu ! Mais ce mystère [est] maintenant manifesté aux membres de Son peuple saint Ibid.. », c’est à dire aux chrétiens, à ceux qui reconnaissent en Jésus, Dieu même ! Qui Me voit, voit le Père. Jn 14 6 », dit Jésus. Jésus est présent par Sa divinité, Cause de notre être et de son maintien dans l’existence. Jésus est présent par l’Église, Son Corps mystique Lorsque deux ou trois sont réunis en Mon Nom, Je suis là, au milieu d’eux Mt 18 20 ». Jésus est présent par Sa Parole, qui demeure pour toujours, même après que le ciel et la terre auront disparus Lc 21 33. Jésus est présent dans les sacrements, actes par lesquels Il édifie Son Église. Jésus est présent en la personne de Ses prêtres, chargés de Le représenter à la tête de la Communauté. Jésus est présent enfin sous les apparences du Pain et du Vin consacrés. Je suis le Pain vivant, descendu du Ciel, pour qu’on Le mange et ne meure pas Cf. Jn 6 50-51 ! » Voilà donc l’Espérance de la Gloire ! Col 1 27 » En Jésus, Dieu S’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu ! Que voudrions-nous d’autre ?! Jésus-Christ est présent parmi nous ! Mais L’accueillons-nous vraiment ? Quelle faim avons-nous de Lui ? Que désirons-nous lorsque nous venons communier ? Vient-Il en nous incognito, comme un étranger à qui nous sommes indifférents ? Vient-Il pour notre condamnation 1 Co ? Ne sommes-nous pas la plupart du temps comme Marthe, si affairés aux choses temporelles Cf. Lc 10 41-42 que nous ne savons pas même prendre le temps de L’adorer ? Jésus ne condamne certes pas le service. Lui-même en a donné l’exemple lorsque le Jeudi Saint, par exemple, Il lava les pieds de Ses Disciples en leur disant Si donc Je vous ai lavés les pieds, Moi le Seigneur et le Maître, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. Jn 13 14 » Ce que Jésus condamne, c’est que l’on consacre au soin des choses temporelles le temps consacré à la recherche de Dieu. “Travaillez non pour la nourriture qui passe, mais pour celle qui demeure en vie éternelle.” commande Jésus Jn 6 27. Nous devons jalousement garder le temps libre du Jour du Seigneur pour le consacrer à l’accueil de Dieu, dans la prière et le repos Cf. Jean-Paul II, Lettre apostolique Dies Domini. Dieu nous a donné six jours pour que nous nous occupions de notre vie terrestre et passagère, et Il nous demande, un jour par semaine, le Dimanche, de redresser la tête, de regarder vers le Ciel, de nous occuper de Lui et de notre vie éternelle… Comment le mépris de la vie éternelle à nous donnée au prix de la Passion du Christ rendue miraculeusement présente dans le sacrement pourrait ne pas donner la mort ? C’est pourquoi, manquer délibérément la Messe dominicale est un péché mortel Catéchisme de l’Église Catholique n°2181. Il y a un temps pour tout. Le Maître est là… Le Maître, la Sagesse, la Vie même, Se donne, et nous nous occuperions d’autre chose ?! Il ne faut pas que les affaires d’ici-bas nous occupent si fort que nous fassions languir Notre Seigneur, si désireux de Se donner à nous ! Nous n’existons ici-bas que pour nous nourrir de Jésus-Christ, acquérir la connaissance des Mystères célestes, qui est vie éternelle Cf. Jn 17 3 ! Le but de notre vie, ce n’est pas, comme la société matérialiste, hédoniste, perverse et impie, veut nous le faire croire, un bonheur humain, l’épanouissement ici-bas de nos potentialités, si précieuses soient-elles, mais la vie éternelle, Dieu Lui-même ! L’Espérance de la Gloire ! Col 1 27 » Qui ne comprend alors, si la prière est ce regard intérieur de l’âme dirigé vers Dieu par la foi et l’amour », que la prière est indispensable, parce qu’elle nous conduit à vivre avec Dieu comme on vit avec une personne aimée ». Sainte Thérèse d’Avila affirmait Il n’y a pour arriver [à Dieu] d’autre chemin que l’oraison, et si l’on vous en indique un autre, on vous trompe Le chemin de la perfection, XXI, Œuvres complètes, t. III, Cerf, 1982, p. 96 ». C’est là ce à quoi était toute occupée l’âme de Marie elle commençait déjà à vivre si bien de la vie du Ciel qu’elle en oubliait-elle les besoins de la vie terrestre… Et ce n’est pas le Christ, qui n’est venu que pour Se donner à nous, Lui qui est la Vie du Ciel Jn qui allait retirer Marie à son occupation ! Il nous faut savoir respecter la hiérarchie des valeurs et subordonner ce qui est de l’ordre des moyens à ce qui est de l’ordre de la fin, l’action à la contemplation, la vie temporelle à la vie éternelle. Vivre avec Dieu comme avec une personne aimée dont on se sait aimé, transforme la vie en une prière continuelle. Mais pour en arriver là, de nombreux obstacles sont à surmonter, venant de l’extérieur de nous-mêmes, les distractions, et de l’intérieur de nous-mêmes, les attachements de notre cœur à des soins superflus, des plaisirs inutiles et des soucis inconsidérés. On vainc ces obstacles, à l’exemple de Marie, par le renoncement et par le recueillement, la concentration de notre attention sur Dieu… ici présent… que nous cherchons connaître et à aimer, et l’application à notre devoir par amour pour Lui. La prière est la meilleure part Lc 10 42 », puisqu’elle est la vie éternelle déjà commencée ! Et elle ne peut nous être enlevée Ibid. », puisqu’elle n’a pas de fin ! La prière ne nous distrait pas de nos devoirs. Au contraire ! Elle nous y renvoie, mais après les avoir épurés de toute vanité et recherche de soi. La prière, qui nous fait vivre avec Dieu comme […] avec une personne aimée », nous rend attentifs à ce que Dieu attend de nous… et c’est alors, et alors seulement, que nous ferons bien ce que nous avons à faire, parce que nous le ferons pour l’Amour de Dieu, et donc comme Dieu veut que nous le fassions… Celui qui agit pour un autre motif que l’Amour de Dieu pose un acte d’aucune valeur pour sa vie éternelle. C’est pourquoi saint Alphonse de Liguori disait Celui qui prie se sauve ; celui qui ne prie pas se damne Catéchisme de l’Église catholique, n. 2744 »… Saint Dimanche à vous, chers frères et sœurs, qui êtes venus adorer et recevoir L’Espérance de la Gloire » ! 25 K views, 138 likes, 23 loves, 34 comments, 40 shares, Facebook Watch Videos from Vie.re: Dieu fait toute chose belle en son temps - voeux 2021-J-Cizeron Dieu fait toute chose belle en son temps [Ecclésiaste 311] Nous savons que le temps de Dieu n’est souvent pas le nôtre. Mais ce qui est sûr, c’est que ce que le Seigneur promet, il le fera toujours en son temps. Parfois l’attente peut sembler longue mais notre Dieu est fidèle et nous devons lui faire confiance. Lorsque nous considérons la manière dont notre Dieu a fait la création, nous constatons que le Seigneur a pris le temps pour créer toute chose. Actuellement nous vivons le temps du confinement mais bientôt viendra le temps de la sortie et de la reprise des activités. Sachons apprécier et tirer profit, pour notre foi, de toutes les époques, même des périodes qui semblent hivernales ». Le temps du confinement est un temps pour revenir à l’essentiel et pour chercher davantage le Seigneur Amos 54. Même si, sous certains aspects, le confinement est une contrainte, il n’en est pas moins vrai que ce temps que nous avons à notre disposition peut être mis à profit pour Dieu. Durant cette période si particulière, notre organisation est différente nous avons plus de temps pour réfléchir et méditer la Parole de Dieu, dans la communion et l’intimité avec notre divin Père. Nous sommes plus souvent face à nous-mêmes et moins perturbés par les bruits et les agitations de ce monde. De ce fait, nous pouvons être encore plus à l’écoute de la voix de Dieu et de ses désirs pour nos vies. Je dirais donc, ne gaspillons pas cette saison de confinement avec le Seigneur et laissons-le nous parler coeur à coeur. Dieu a toujours mis à part son peuple et ses serviteurs, avant de les envoyer en mission Marc 314. Le temps du dé-confinement et de la sortie viendra. Ce sera le temps des retrouvailles, où nous apprécierons tout à nouveau de revoir les amis, les frères et sœurs et les collègues de travail Actes 2815. Le temps des retrouvailles est toujours un temps de joie et de bonheur. L’Ecriture Sainte évoque certaines retrouvailles mémorables. On se rappelle celles du fils prodigue avec son Père Luc 1520. Ce fut un temps d’allégresse autour d’un grand repas festif. Tout le monde s’est retrouvé sauf le fils aîné qui, lui, n’a pas compris que le père en fasse autant pour son frère qui avait vécu dans le désordre et la désobéissance. La religion aura toujours du mal à comprendre et à accepter le message de la grâce. La Bible nous parle également des retrouvailles célestes que nous fêterons aussi tous ensemble, lorsque nous nous rassemblerons à nouveau pour célébrer l’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde Apocalypse 197. En tous les cas, bientôt nous serons tous réunis lors de nos rassemblements spirituels et ce sera une joie de célébrer le Seigneur, tous ensemble, pour devenir meilleurs 1 Corinthiens 1117. Enfin le temps de la reprise des activités sera aussi bientôt là. Comme l’été après l’hiver, pour les plus actifs, ce temps sera particulièrement apprécié. Nous pourrons bientôt servir le Seigneur dans notre ministère, en appréciant peut-être encore plus ce temps au service du Maître Actes 132. Nous le ferons aussi d’autant mieux que nous aurons pris le temps d’aiguiser la hache de notre don et de notre talent, au service de la prière. Il y a un temps pour prier et un temps pour agir. Dans les Evangiles, nous voyons Jésus sur la montagne de la transfiguration, vivant des temps de gloire avec ses disciples, mais nous le voyons aussi redescendre dans la vallée des réalités Matthieu 179. En effet il y a dans ce monde tellement de gens qui souffrent et qui se débattent, enchaînés par les démons du mal et du péché. Il nous faudra aller vers eux, avec le beau message de l’amour de Dieu, revêtus de la puissance du Seigneur et de son bon Esprit. Notre mission va bientôt reprendre même si elle ne s’est jamais vraiment arrêtée car il y a un temps aussi pour aller vers nos semblables. Avec la grâce de Dieu, nous ne manquerons pas ce temps ! Pasteur Yvan Cassar LaBible dit qu’il y a un temps pour chaque chose. Un temps pour naître et un temps pour mourir. Un temps pour pleurer et un temps pour rire, etc. Ce qui me fascine en tant qu’enfant de Dieu, est que Dieu fait toujours toute chose belle en son temps. Quand tu fais confiance à Dieu, tu sais qu’il va intervenir au bon moment. Mes chers frères et sœurs, au cours de la dernière semaine de son ministère dans la condition mortelle, Jésus a enseigné à ses disciples Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d’échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l’Homme1. » Des guerres et de[s] bruits de guerre, […] des famines et des tremblements de terre en divers lieux » font partie de ces choses qui arriveront2 » avant sa seconde venue. Dans les Doctrine et Alliances, le Sauveur a dit Et tout sera en tumulte, […] car la crainte s’abattra sur tous les peuples3. » Assurément, nous vivons à une époque où tout est en tumulte. De nombreuses personnes craignent l’avenir et de nombreux cœurs se détournent de leur foi en Dieu et en son Fils, Jésus-Christ. L’actualité est remplie de récits de violence. On publie le dénigrement de la moralité en ligne. On vandalise des cimetières, des églises, des mosquées, des synagogues et des sanctuaires. Une pandémie mondiale a atteint quasiment toutes les extrémités de la terre. Des millions de personnes ont été contaminées et plus d’un million de personnes sont décédées. Les remises de diplômes, les services de culte, les mariages, les missions et une foule d’autres événements importants de la vie ont été perturbés. De plus, un nombre incalculable de personnes ont été laissées seules et isolées. Les bouleversements économiques ont causé des problèmes à tant de gens, surtout aux enfants les plus vulnérables de notre Père céleste. Nous avons vu des personnes exercer passionnément leur droit de protester pacifiquement et nous avons vu des foules en colère se livrer à des émeutes. En même temps, nous continuons de voir des conflits partout dans le monde. Je pense souvent à vous qui souffrez, vous qui êtes inquiets, effrayés ou qui vous sentez seuls. J’assure à chacun de vous que le Seigneur vous connaît, qu’il est au courant de vos préoccupations et de votre anxiété et qu’il vous aime, intimement, personnellement, profondément et éternellement. Chaque soir, quand je prie, je demande au Seigneur de bénir toutes les personnes accablées par le chagrin, la douleur, la solitude et la tristesse. Je sais que d’autres dirigeants de l’Église font cette même prière. Individuellement et collectivement, nous sommes de tout cœur avec vous et nos prières en votre faveur montent vers Dieu. L’année dernière, j’ai passé plusieurs jours dans le nord-est des États-Unis à visiter des sites de l’histoire des États-Unis et de l’Église, à assister à des réunions avec nos missionnaires et nos membres, et à rencontrer des dirigeants gouvernementaux et des chefs d’entreprise. Le dimanche 20 octobre dernier, je me suis adressé à une vaste assemblée près de Boston Massachusetts, États-Unis. Pendant mon discours, j’ai été poussé à dire Je vous supplie […] de prier pour ce pays, pour nos dirigeants, pour notre peuple et pour les familles qui résident dans cette grande nation fondée par Dieu4. » J’ai aussi dit que les États-Unis et de nombreux pays, comme à d’autres époques, se trouvent à un carrefour déterminant et ont besoin de nos prières5. Ma supplique ne se trouvait pas dans les notes que j’avais préparées. Ces paroles me sont venues lorsque j’ai senti l’Esprit me pousser à demander aux personnes présentes de prier pour leur pays et leurs dirigeants. Aujourd’hui, j’élargis mon appel à la prière à tous les peuples de tous les pays du monde. Peu importe comment et qui vous priez, s’il vous plaît, exercez votre foi, quelle que soit votre religion, et priez pour votre pays et pour ses dirigeants. Comme je l’ai dit en octobre dernier au Massachussetts, nous nous trouvons aujourd’hui à un carrefour majeur de l’Histoire, et les nations de la terre ont désespérément besoin d’inspiration et de conseils divins. Il ne s’agit pas de politique. Il s’agit de la paix et de la guérison qui peuvent gagner l’âme des hommes ainsi que l’âme des pays leurs métropoles, leurs villes et leurs villages grâce au Prince de la Paix, la source de toute guérison, le Seigneur Jésus-Christ. Au cours des quelques derniers mois, j’ai ressenti que la meilleure façon d’améliorer la situation mondiale actuelle serait que tous les gens se reposent plus complètement sur Dieu et tournent leur cœur vers lui en prière sincère. La manière la plus sûre d’avancer avec confiance en ces temps troublés est de nous humilier et de rechercher l’inspiration du ciel afin de supporter ou de vaincre ce qui est devant nous. Les Écritures mettent en relief des prières que Jésus a faites, ainsi que ses enseignements au sujet de la prière pendant son ministère dans la condition mortelle. Vous vous souvenez du Notre Père » Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen6 ! » Cette belle prière ciblée, souvent répétée dans toute la chrétienté, montre clairement qu’il est convenable de demander directement à notre Père qui est aux cieux les réponses à ce qui nous trouble. Prions donc pour recevoir l’inspiration divine. Je vous demande de prier en tout temps7. Priez pour votre famille. Priez pour les dirigeants des pays. Priez pour les personnes courageuses qui sont en première ligne dans les combats actuels contre les fléaux sociaux, environnementaux, politiques et biologiques qui affectent les gens du monde entier, riches et pauvres, jeunes et vieux. Le Sauveur nous a enseigné à ne mettre aucune limite quant aux personnes pour lesquelles nous prions. Il a dit Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent et vous persécutent8. » Sur la croix du Calvaire, où il est mort pour nos péchés, Jésus a pratiqué ce qu’il enseignait lorsqu’il a fait cette prière Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font9. » En priant sincèrement pour les personnes qui peuvent être considérées comme nos ennemies, nous prouvons que nous croyons que Dieu peut changer notre cœur et celui d’autres personnes. De telles prières devraient affermir notre détermination d’opérer les changements nécessaires dans notre vie, notre famille et notre collectivité. Où que vous viviez, quelle que soit la langue que vous parlez ou les difficultés que vous rencontrez, Dieu vous entend et vous exauce à sa manière et en son temps. Du fait que nous sommes ses enfants, nous pouvons lui demander de l’aide, du réconfort et le désir renouvelé de changer les choses en bien dans le monde. Souvent, il n’est pas suffisant de prier pour la justice, la paix, les pauvres et les malades. Après nous être agenouillés en prière, nous devons nous relever et faire notre possible pour aider, nous aider nous-mêmes et aider autrui10. Les Écritures sont remplies d’exemples de personnes de foi qui ont conjugué la prière à l’action pour faire changer les choses dans leur vie et dans celle d’autrui. Dans le Livre de Mormon, par exemple, nous lisons l’histoire d’Énos. Quelqu’un a fait remarquer qu’environ deux-tiers de ce petit livre décrit une prière, ou une série de prières, et que le reste raconte ce qu’il a fait suite aux réponses qu’il a reçues11 ». Nous avons de nombreux exemples de la manière dont la prière a changé les choses dans l’histoire de notre Église, en commençant par la première prière à haute voix de Joseph Smith, dans une clairière près de la maison en rondins de ses parents, au printemps 1820. Alors que Joseph recherchait le pardon et les conseils divins, sa prière a ouvert les cieux. Aujourd’hui, nous sommes les bénéficiaires des prières et des actions qu’ont faites Joseph le prophète et d’autres hommes et femmes, saints des derniers jours, pour établir l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Je pense souvent aux prières de femmes fidèles, telles que Mary Fielding Smith qui, avec l’aide de Dieu, a courageusement conduit sa famille loin des persécutions croissantes de l’Illinois vers la sécurité de cette vallée où sa famille a prospéré spirituellement et temporellement. Après avoir prié sincèrement à genoux, elle a travaillé dur pour surmonter ses difficultés et faire du bien à sa famille. En tant que personnes, familles, Église et monde, la prière nous édifiera et nous unira. La prière influencera les scientifiques et les aidera à découvrir des vaccins et des médicaments qui mettront un terme à cette pandémie. La prière réconfortera les personnes qui ont perdu un être cher. Elle nous aidera à savoir quoi faire pour notre protection personnelle. Frères et sœurs, je vous exhorte à redoubler d’engagement vis-à-vis de la prière. Je vous exhorte à prier dans votre chambre, pendant votre promenade quotidienne, dans votre maison, dans votre paroisse et, toujours, dans votre cœur12. Au nom des dirigeants de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, je vous remercie de vos prières en notre faveur. Je vous exhorte à prier pour que nous recevions l’inspiration et la révélation pour guider l’Église à travers ces temps difficiles. La prière peut changer notre vie. Motivés par la prière sincère, nous pouvons nous améliorer et aider d’autres personnes à faire de même. Je connais par expérience le pouvoir de la prière. Récemment, j’étais seul dans mon bureau. Je venais de subir une intervention médicale à la main. Elle était couverte d’ecchymoses, enflée et douloureuse. Assis à mon bureau, je n’arrivais pas à me concentrer sur des affaires extrêmement importantes parce que j’étais distrait par cette douleur. Je me suis agenouillé pour prier et j’ai demandé au Seigneur de m’aider à me concentrer afin que je puisse accomplir mon travail. Je me suis levé et me suis remis devant la pile de documents posés sur mon bureau. Presque immédiatement, j’ai réussi à me concentrer et à traiter les affaires urgentes qui m’attendaient. La situation chaotique actuelle du monde peut être décourageante si nous réfléchissons à la multitude des problèmes. Mais j’ai le témoignage fervent que, si nous prions et demandons à notre Père céleste les bénédictions et les conseils dont nous avons besoin, nous saurons comment faire du bien à notre famille, à nos voisins, à notre collectivité et même au pays où nous vivons. Le Sauveur a prié et ensuite il est allé de lieu en lieu faisant du bien13 », nourrissant les pauvres, apportant encouragements et soutien aux nécessiteux, et amour, pardon, paix et repos à tous ceux qui voulaient bien venir à lui. Il continue de nous tendre la main. J’invite tous les membres de l’Église, ainsi que nos voisins et amis d’autres groupes religieux dans le monde entier, à faire comme le Sauveur l’a conseillé à ses disciples Veillez donc et priez en tout temps14 », pour la paix, pour le réconfort, pour la sécurité, pour avoir des occasions de servir autrui. Que le pouvoir de la prière est grand et, combien notre monde aujourd’hui a besoin de nos prières de foi en Dieu et en son Fils bien-aimé ! Souvenons-nous et soyons reconnaissants du pouvoir de la prière. Au nom de Jésus-Christ. Amen.
Dieu fait toute chose - Magloire Generation Ministries Log In
Il y a un temps fixé pour tout, un temps pour toute chose sous le ciel Un temps pour naître, et un temps pour mourir ; un temps pour planter, et un temps pour arracher ce qui a été planté ; Un temps pour tuer, et un temps pour guérir ; un temps pour abattre, et un temps pour bâtir ; Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour se lamenter, et un temps pour danser ; Un temps pour jeter des pierres, et un temps pour en ramasser ; un temps pour embrasser, et un temps pour s’abstenir d’embrassements. Un temps pour chercher et un temps pour perdre ; un temps pour garder, et un temps pour jeter ; Un temps pour déchirer, et un temps pour coudre ; un temps pour se taire, et un temps pour parler ; Un temps pour aimer, et un temps pour haïr ; un temps pour la guerre, et un temps pour la paix ; Quel est l’avantage, pour celui qui travaille, de la peine qu’il se donne ? J’ai examiné le labeur auquel Dieu impose aux enfants des hommes de se livrer. Dieu a fait toute chose belle en son temps, il a mis aussi dans leur cœur l’éternité, mais sans que l’homme puisse comprendre l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin. Et j’ai reconnu qu’il n’y a rien de meilleur pour eux que de se réjouir et se donner du bien-être pendant leur vie, Et en même temps que si un homme mange et boit, et jouit du bien-être au milieu de son travail, c’est là un don de Dieu. Vivez dans la prière et les supplications ; priez en tout temps, dans l'Esprit ; apportez-y une vigilance inlassable et intercédez pour tous les saints." Lettre aux Ephésiens 6, 18 . ♦ "Priez sans cesse. En toute condition soyez dans l'action de grâces. C'est la volonté de Dieu sur vous dans le Christ Jésus.
PAROLES DE COHÉLET, FILS DE DAVID, ROI DE JÉRUSALEM. I Vanité des vanités, disait Cohélet ; vanité des vanités ; tout est vanité ! Quel profit l’homme retire-t-il des peines qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va ; une génération lui succède ; la terre cependant reste à sa place. Le soleil se lève ; le soleil se couche ; puis il regagne en hâte le point où il doit se lever de nouveau. Tantôt soufflant vers le sud, ensuite passant au nord, le vent tourne, tourne sans cesse, et revient éternellement sur les cercles qu’il a déjà tracés. Tous les fleuves se jettent dans la mer, et la mer ne regorge pas, et les fleuves reviennent au lieu d’où ils coulent pour couler encore. Tout est difficile à expliquer ; l’homme ne peut rendre compte de rien ; l’œil ne se rassasie pas à force de voir ; l’oreille ne se remplit pas à force d’entendre. Ce qui a été, c’est ce qui sera ; ce qui est arrivé arrivera encore. Rien de nouveau sous le soleil. Quand on vous dit de quelque chose Venez voir, c’est du neuf », n’en croyez rien ; la chose dont il s’agit a déjà existé dans les siècles qui nous ont précédés. Les hommes d’autrefois n’ont plus chez nous de mémoire ; les hommes de l’avenir n’en laisseront pas davantage chez ceux qui viendront après eux. II Moi, Cohélet, j’ai été roi sur Israël, à Jérusalem. La première application que je fis de mon esprit fut de rechercher et d’examiner avec soin tout ce qui se passe sous le soleil. J’arrivai bientôt à reconnaître que c’est la pire des occupations que Dieu ait données aux fils d’Adam pour s’y user. Ayant vu, en effet, toutes les choses qui se font sous le soleil, je n’y trouvai que vanité et pâture de vent. On ne peut redresser ce que Dieu créa courbe, Ni faire quelque chose avec ce qui n’est pas. Je me disais en moi-même Me voilà grand ; j’ai accumulé plus de science qu’aucun de ceux qui ont vécu avant moi dans Jérusalem ; mon intelligence a vu le fond de toute chose ; j’ai appliqué mon esprit à connaître la sagesse et à la discerner de la folie. » J’appris bien vite que cela aussi est pâture de vent ; car Qui thésaurise la sagesse Thésaurise aussi la tristesse,Et trop de science entasserC’est mauvaise humeur amasser. III Alors je me dis à moi-même Voyons, essayons de la joie ; goûtons le plaisir. » Je devais reconnaître que cela aussi est vanité ; car bientôt Au rire je dis Folie !»Au plaisir Que me veux-tu ? » Je résolus, dis-je, en mon cœur de demander au vin le bien-être de ma chair et, sans renoncer pour cela à mes projets de sagesse, d’adhérer momentanément à la folie, jusqu’à ce que j’eusse découvert ce qui vaut le mieux pour les fils d’Adam, entre tant d’occupations diverses auxquelles ils se livrent sous le soleil durant les jours de leur vie. Je fis de grandes œuvres ; je me bâtis des palais ; je me plantai des vignes ; je me construisis des jardins et des parcs ; j’y plantai des arbres fruitiers de toute sorte ; je fis creuser des réservoirs d’eau pour arroser mes bois de haute futaie ; j’achetai des esclaves des deux sexes ; si bien que le nombre des enfants de ma maison, de mes bœufs et de mes brebis surpassa celui que personne eût jamais possédé avant moi à Jérusalem. En même temps, j’entassai dans mes trésors l’argent, l’or, l’épargne des rois et des provinces ; je me procurai des troupes de chanteurs et de chanteuses et toutes les délices des fils d’Adam de quelque genre que ce fût. Ainsi je devins plus grand et j’amassai plus de bien que tous ceux qui avaient été avant moi à Jérusalem, sans que pour cela ma sagesse m’abandonnât. Et je ne refusai à mes yeux rien de ce qu’ils souhaitèrent, je n’interdis à mon cœur aucune joie. Après tout, me disais-je, je ne fais que jouir de ce que j’ai gagné par mon travail ; ces plaisirs sont la récompense des peines que je me suis données. » Puis, m’étant mis à considérer les œuvres de mes mains et les travaux auxquels je m’étais livré, je reconnus que tout est vanité et pâture de vent, que rien n’est profit solide sous le soleil. IV Je me pris alors à étudier quelle différence il peut y avoir entre la sagesse d’une part, la folie et la sottise de l’autre. Car, me disais-je, quel homme venant après un roi peut refaire les expériences qu’il a faites ? » Je crus d’abord que la supériorité de la sagesse sur la sottise est comme la supériorité de la lumière sur les ténèbres. Le sage a des yeux dans sa tête, Et le fou marche dans la nuit. Or bientôt je vis qu’une même fin est réservée à tous les deux. Et je pensai en moi-même Si la destinée qui m’attend est la même que celle du fou, que me sert alors d’avoir travaillé sans relâche à augmenter ma sagesse ? » Et je dis en mon cœur Encore une vanité. » Il n’y a pas plus de souvenir éternel pour le sage que pour le fou. Dans ce qui sera le passé des jours à venir, tout sera oublié. Comment se fait-il que le sage et le fou meurent de la même manière ?... Ces réflexions me firent prendre la vie en haine ; j’eus de l’aversion pour tout ce qui se passe sous le soleil, voyant que tout est vanité et pâture de vent. Et je pris en dégoût les travaux auxquels je m’étais livré sous le soleil, songeant qu’il faudrait en laisser le fruit à l’homme qui me succédera. Or cet homme, qui sait s’il sera sage ou fou ? Et c’est cet homme-là qui sera le maître de tout ce que j’ai gagné par les travaux que j’ai menés à fin avec tant de labeur et de sagesse sous le soleil ! Encore une fois, vanité ! Je me pris donc à n’avoir que du dégoût au cœur pour tous les travaux auxquels je m’étais livré sous le soleil. Voilà un homme dont la vie laborieuse a été un chef-d’œuvre de sagesse, de savoir et de bonne fortune, eh bien, il laisse tout ce qu’il a gagné, sa juste part, à quelqu’un qui n’y a été pour rien. Quelle vanité ! Quel abus ! car enfin que revient-il ainsi à cet homme-là de toutes les peines et de tous les soucis qu’il s’est donnés sous le soleil ? Ses jours ont été pleins d’ennui ; l’inquiétude a été son état habituel ; même la nuit son esprit ne dormait pas. Ô vanité ! Ne vaut-il donc pas mieux pour l’homme, manger, boire, goûter à son aise le plaisir conquis au prix de son travail ? J’arrivai même à penser que ce genre de bonheur nous vient de la main de Dieu. Si l’on mange, si l’on boit, n’est-ce pas grâce à lui ? Il donne à celui qui lui plaît sagesse, intelligence et joie ; à celui qui encourt sa disgrâce il assigne la besogne d’amasser, d’entasser des richesses qu’il donne ensuite à celui qui lui plaît. Donc, encore une fois Vanité ! pâture de vent ! V Il y a temps pour tout, et chaque chose sous le ciel a son heure Temps de naître et temps de mourir, Temps de tuer, temps de guérir, Temps de planter, temps de détruire, Temps de bâtir, temps d’arracher, Temps de gémir, temps de danser, Temps de pleurer et temps de d’assembler les blocs, temps de les disperser, Temps d’aimer les baisers et temps de les maudire, Temps de poursuivre un rêve ou de se d’interdire, Temps d’aimer un objet, temps de le repousser. Temps où l’on coud, où l’on déchire, Temps où l’on garde, où l’on se tait, Temps où l’on hait, où l’on soupire, Temps de la guerre et temps de paix. Que reste-t-il donc à l’homme, des peines qu’il a prises ? J’ai vu toutes les occupations que Dieu a données aux fils d’Adam pour qu’ils s’y abrutissent. Il a fait toute chose bonne à son heure ; le monde, il le déroule devant les hommes, mais de façon que, d’un bout à l’autre, ils ne puissent rien comprendre à ses desseins. Donc, conclus-je alors, il n’y a qu’une seule chose bonne pour l’homme, c’est de se réjouir et de goûter le bonheur pendant qu’il vit. Oui, quand un homme mange, boit, jouit du bien-être acquis par son travail, cela est un don de Dieu. Je vis clairement que tout ce que Dieu a fait restera éternellement tel qu’il l’a fait. Rien n’y peut être ajouté ; on n’en saurait rien retrancher. Tout cela, Dieu l’a fait pour qu’on le craigne. Le passé a existé dans un passé antérieur ; l’avenir a déjà été ; Dieu recherche, pour le faire être encore, ce qui semblait avoir fui pour jamais. VI J’ai vu une autre chose sous le soleil c’est le méchant assis au lieu où se rendent les jugements et l’iniquité trônant sur le siège de justice. Dieu, me suis-je dit d’abord, jugera le juste et le méchant ; car il a fixé un temps à toute chose. » Mais bientôt j’ai reconnu que les enfants d’Adam ne sont pas aussi privilégiés de Dieu qu’ils le paraissent et qu’ils n’ont en réalité aucune supériorité sur l’animal. Car la destinée des enfants d’Adam et celle des animaux sont une seule et même chose. La mort des uns, c’est la mort des autres ; il n’y a qu’un même souffle en tout ; la supériorité de l’homme sur l’animal n’existe pas ; tout est vanité. Tout va vers un même lieu. Tout est venu de la poussière et tout retourne à la poussière. Qui sait si, tandis que le souffle des enfants d’Adam monte en haut, le souffle de l’animal descend en bas, vers la terre ? Je me confirmai donc dans cette pensée qu’il n’y a pour l’homme qu’une seule chose vraiment bonne, c’est de jouir lui-même du fruit de ses œuvres ; c’est là son vrai lot en effet, après sa mort, qui le ramènera pour voir comment les choses se passeront ? VII Et je me remis à observer, et je vis les actes d’oppression qui se passent sous le soleil. Partout des opprimés baignés de larmes, et personne pour les consoler ! Des gens suppliant qu’on les tire des mains de ceux qui les oppriment, et personne pour les délivrer Alors je félicitai les morts et je préférai le sort de ceux qui ont disparu avant nous au sort des vivants dont l’existence s’est prolongée jusqu’à présent. Plus heureux que les uns et que les autres me parurent ceux qui n’ont jamais existé, puisqu’ils n’ont pas vu les choses qui se passent sous le soleil. Je compris que tout effort, tout succès se résume en jalousie, en désir de surpasser son semblable. Encore une vanité, une pâture de vent ! L’insensé se croise les mains Et vit de sa propre substance. Mieux vaut une poignée de bonheur calme que les deux mains pleines de labeur et de vains soucis. VIII Autre vanité que j’ai vue sous le soleil un homme seul, qui n’a personne pour lui succéder[1], ni fils ni frère, et il travaille tout de même sans relâche, et son œil ne se rassasie pas de voir affluer chez lui les richesses. Eh ! pour qui donc travaillé-je, se dit-il parfois, et privé-je mon âme de tout plaisir ? » Encore une vanité, une triste chose ! Deux valent mieux qu’un ; car, quand deux sont associés, leur travail a sa récompense. Si l’un des deux tombe, l’autre le relève ; mais malheur à l’homme seul ! S’il tombe, il n’a pas de second pour le relever. Si deux sont couchés ensemble, ils ont chaud ; mais l’homme seul, comment se rechauffera-t-il ? Quand le brigand s’attaque au voyageur qui a un compagnon, tous deux se réunissent pour lui tenir tête. Le fil tressé de trois brins ne se rompt pas vite. IX Mieux vaut un garçon pauvre et avisé qu’un vieux roi absurde, qui ne sait plus se laisser éclairer. Tel passe en un moment de la prison au trône ; Tel est né misérable en ses futurs états. J’ai vu tout le monde s’empresser à la suite du jeune héritier qui doit succéder au vieux roi. Infinis ont été les maux qu’on a soufferts dans le passé ; mais, dans l’avenir, on n’aura pas plus à se réjouir de celui-ci... Toujours vanité et pâture de vent! X Observe bien tes pas quand tu vas à la maison de Dieu. Mieux vaut l’obéissance à la loi que les sacrifices des sots qui ne savent que faire le mal. Réprime les empressements de ta bouche, et que ton cœur ne se hâte pas de proférer des promesses en présence de Dieu ; car Dieu est dans le ciel, et, toi, tu es sur la terre. Que tes paroles soient donc en petit nombre. Les songes, en effet, viennent à tout propos, La voix du sot se perd en un flot de paroles. Quand tu as fait un vœu à Dieu, ne tarde pas à l’accomplir ; Dieu n’aime pas les sots. Acquitte ce que tu as voué ; mieux vaut ne pas faire de vœux que d’en faire et de ne pas les accomplir. Ne permets pas à ta propre bouche de te constituer pécheur, et ne te mets pas en situation d’être obligé de dire à l’envoyé des prêtres C’était une erreur », de peur que Dieu ne s’irrite et qu’il n’anéantisse l’œuvre de tes mains. Tous ces songes n’aboutissent qu’à un tas de paroles vaines ; crains plutôt Dieu ! XI Si tu vois dans la province le pauvre opprimé et la rapine prendre la place de la justice et du jugement, ne t’en étonne pas ; c’est que les grands sont surveillés par des grands et qu’au-dessus d’eux il y a des grands encore. L’excellence de la terre se montre en tout ; le roi même est soumis aux champs. Celui qui aime l’argent est insatiable d’argent ; celui qui aime l’opulence n’en goûte pas toujours les fruits. Quelle vanité encore ! Quand s’augmente la fortune, se multiplient ceux qui la grugent et le propriétaire n’en tire d’autre avantage que de voir la chose de ses yeux. Doux est le sommeil du laboureur, qu’il mange peu ou beaucoup, tandis que la satiété ne permet pas au riche de dormir. XII Il y a un travers bizarre que j’ai vu sous le soleil c’est la richesse qu’un possesseur jaloux garde soigneusement pour son héritier. Que cette richesse vienne à périr par quelque accident et le fils qu’il a mis au monde a les mains vides. Quant à lui, sorti nu du sein de sa mère, il s’en va tel qu’il est venu, et il n’est pas une parcelle du fruit de son travail qu’il puisse emporter dans sa main. Oui, c’est là un travers bizarre. De la même façon qu’il est venu, il s’en ira... Quel profit lui revient-il d’avoir travaillé pour le vent ? Tous ses jours se sont passés sombres et tristes ; il a énormément peiné ; sa vie n’a été qu’impatience. Mon avis est donc que le meilleur parti pour l’homme est de manger, de boire et de jouir du fruit des peines qu’il s’est données sous le soleil, durant le nombre de jours que Dieu lui a compté. Voilà son vrai lot. Toutes les fois que Dieu accorde à un homme des richesses, des trésors, et qu’il lui permet d’en goûter, d’en prendre sa part, de se réjouir du fruit de son travail, il faut regarder cela comme un don de Dieu. L’homme, en effet, cesse de penser à la brièveté des jours de sa vie tout le temps que Dieu tient son cœur en joie. XIII Encore un mal que j’ai vu sous le soleil et qui pèse lourdement sur l’humanité. C’est le cas d’un homme à qui Dieu a donné richesse, trésors, honneurs, qui ne manque de rien de ce qu’il désire, et à qui Dieu ne permet pas de jouir de sa fortune, si bien qu’un étranger mange le tout à sa place. Voilà une vanité et un abus étrange ! Quand même un homme donnerait le jour à cent fils et qu’il vécût des années aussi nombreuses que l’on voudra, s’il ne goûte aucun plaisir, et qu’après sa mort il n’ait pas de sépulture, je dis que le sort de l’avorton vaut mieux que le sien. L’avorton est venu dans le vide, il s’en va dans les ténèbres ; son nom est recouvert à jamais par la nuit ; il n’a pas vu le soleil. Mieux vaut son sort que celui de cet homme. Lors même qu’on vivrait deux fois mille ans, si avec cela on ne jouit d’aucun plaisir, qu’est-ce que cela ? Toutes les choses n’aboutissent-elles pas au même terme ? XIV L’homme ne travaille que pour sa bouche et n’arrive pas encore à se rassasier. Quel avantage a le sage sur le fou ? Que revient-il à l’homme modeste qui s’applique à marcher avec sagesse devant les vivants ? Mieux vaut vivre à sa guise que de s’exténuer. Trop de vertu est aussi une vanité, une pâture de vent. Tout ce qui existe est déterminé avant d’exister; tel être a été prédestiné à naître homme ; il ne pourra pas tenir tête à plus fort que lui. XV Il y a une sagesse qui s’en va répétant à tout propos Vanité !... quel profit pour l’homme ?... Qui sait ce qui est bon pour l’homme durant le petit nombre de jours qu’il passe parmi les vivants, jours frivoles qui fuient comme une ombre ?... Qui peut enseigner à l’homme ce qui après lui se passera sous le soleil ? » Mieux vaut un bon renom que l’huile parfumée ; Mieux vaut le dernier jour que le jour où l’on naît. Mieux vaut aller à la maison des pleurs Qu’à la maison où se donne la fête A tous la même fin s’apprête; Vivants, rentrez donc en vos cœurs. Mieux vaut le souci que le rire ;La tristesse du front est bonne pour le cœur. Le sage toujours pense à la maison de deuil; Le fou ne sait rêver qu’à la maison de joie. Mieux vaut le ton grondeur du sage Que la chanson de l’insensé. Les rires de l’écervelé Ressemblent au bruit du feuillage Qui crépite sous le trépied. Eh bien, cela aussi est vanité ; L’oppression fait d’un sage un fou, Et perd le cœur le plus vaut la fin que le commencement ; L’attente réussit mieux que l’emportement. Ne sois donc pas prompt à t’emporter ; car Dépit, au sein des fous, élit son domicile. XVI Garde-toi de dire Comment se fait-il que les jours d’autrefois valaient mieux que ceux d’à présent ? » Une pareille question n’est rien moins que sage. Sagesse vaut richesse pendant qu’on voit le soleil. L’abri que procure la sagesse vaut l’abri que donne l’argent, et la sagesse a un avantage, c’est qu’elle procure longue vie à celui qui la possède. Considère l’œuvre de Dieu ; Qui peut redresserCe qu’il a fait courbe ? Au jour du bonheur, sois en joie et, au jour du malheur, considère que Dieu a fait le bien comme le mal ; jouis du présent ; l’homme, en effet, une fois mort, ne trouvera rien après lui. XVII J’ai vu tout arriver dans les jours de ma vaine existence. Tel juste périt nonobstant sa justice ; et tel scélérat coule de longs jours nonobstant sa scélératesse. Ne sois pas trop juste et n’affecte pas trop de sagesse, de peur d’être un niais. Ne sois pas non plus trop méchant, ne va pas jusqu’à la folie, de peur que tu ne meures avant le temps. La perfection c’est, tout en s’attachant à un principe, de ne pas lâcher le principe opposé ; par la crainte de Dieu on sort de tous les embarras. La sagesse est pour le sage une force supérieure à ce que sont dix capitaines pour une ville. Il n’y a pas d’homme juste sur la terre ; pas un seul qui fasse le bien et ne pèche pas. Laisse donc, sans les remarquer, bien des choses qui se disent. Par exemple, quand ton esclave profère des malédictions contre toi, garde-toi d'entendre ; songe en toi-même que souvent aussi il t’est arrivé de proférer des malédictions contre les autres. J’ai examiné tout cela en sage, me disant sans cesse Allons, plus de sagesse encore ! » Et voilà que la sagesse est toujours restée loin de moi Qui peut saisir l’objet que le lointain dérobe ? Qui peut toucher le fond de l’abîme sans fond ? XVIII Or, dans cette investigation universelle, dans cette recherche pour trouver ce qui est le parti le plus sage et le plus avisé, dans cet examen qui fit passer devant mes yeux toutes les malices, toutes les insanités, toutes les absurdités, toutes les folies, j’ai trouvé quelque chose de plus amer que la mort c’est la femme dont le cœur est un lac, un filet, et dont les mains sont des chaînes. Celui qui plaît à Dieu se sauve d’elle ; le disgracié de Dieu s’y laisse prendre. Voyez, ceci est le résultat de mon expérience, dit le Cohélet. En les prenant toutes une à une, pour dresser la longue liste des choses que j’ai cherchées sans les avoir trouvées, je crois que j’ai bien trouvé un homme sur mille ; mais une femme parmi toutes celles que j’ai connues, je n’en ai pas trouvé une seule ! Tenez, voici ce que j’ai trouvé c’est que Dieu a fait la nature humaine droite, et que ce sont les hommes qui inventent des roueries sans fin. » XIX Oh ! la belle chose qu’un sage ! Heureux qui sait le mot de tout !La sagesse d’un homme éclaire son visage, Tandis que l’insolent est bien près d’être un fou. Aie les yeux fixés sur la bouche du roi, pour lui obéir, comme si tu en avais prêté le serment à Dieu. Ne sors pas précipitamment de sa présence ; ne persiste pas avec lui dans des propos désagréables ; car il fait tout ce qu’il veut. Un mot d’un roi, c’est une force ; Qui peut lui dire Que fais-tu ? » Celui qui exécute bien l’ordre qu’il a reçu ne connaîtra pas la disgrâce. Un esprit sage sait discerner le moment favorable et la manière de s’y prendre ; car, en toute chose, il y a le moment favorable et la manière de s’y prendre. Ce qui rend la condition de l’homme si mauvaise, c’est qu’il ignore ce qui doit arriver et que nul ne peut lui indiquer comment les choses se passeront. Personne n’a pouvoir sur le vent pour emprisonner le vent ; personne n’a pouvoir sur le jour de la mort, ni assurance de s’échapper le jour de la bataille. Même la richesse, à ces moments-là, ne sauve pas toujours son propriétaire. XX J’ai vu tout cela et j’ai appliqué ma pensée aux faits qui arrivent sous le soleil, dans un temps où l’homme ne domine sur l’homme que pour lui faire du mal. Ainsi j’ai vu des enterrements de scélérats. Le convoi est en marche, s’éloigne en procession du lieu saint, et on entend faire l’éloge de ces misérables dans la ville où ils ont commis leurs méfaits. Encore une vanité ! C’est parce que prompte justice n’est pas faite du mal que les hommes sont enhardis à pratiquer le mal. Tel pécheur qui a commis cent crimes arrive à un âge avancé, et cependant on m’a enseigné que le bonheur est réservé à ceux qui craignent Dieu, pour leur apprendre à le craindre ; que le bonheur ne saurait être le partage du méchant ; que celui-ci ne vit pas longtemps ; que ses jours sont comme une ombre et cela parce qu’il ne craint pas Dieu. Est-il un renversement comparable à celui-ci des justes qui sont traités selon les œuvres des méchants, des méchants qui sont traités selon les œuvres des justes ? Encore une vanité ! », me suis-je dit. Alors j’ai chanté un hymne à la joie, puisqu’il n’y a rien de bon pour l’homme sous le soleil que de manger, de boire, de se réjouir, et que c’est là tout ce qui lui reste des travaux auxquels il s’est livré durant les jours de vie que Dieu lui a donnés sous le soleil. Cherchant la vérité, poursuivant ma tentative de savoir tout ce qui se passe sur la terre, je vis ainsi les œuvres de Dieu passer sous mon regard et je reconnus que l’homme, quand même jour et nuit il refuserait le sommeil à ses yeux, ne saurait arriver à la compréhension de ce qui arrive sous le soleil. Non, quelque effort, quelque recherche qu’il fasse, il n’y arrivera jamais, et tel savant qui prétend en savoir quelque chose en réalité n’y comprend rien. XXI J'ai donc réfléchi à tout cela, et le fruit de mes réflexions a été que le sort des justes et des sages, comme celui de tout le monde, est, quoi qu’ils fassent, dans la main de Dieu. Amour et haine sont également frivoles. L’homme ne sait rien ; tout ce qui le touche est vanité. Il n’y a, en effet, qu’une même destinée pour tous, pour le juste comme pour le méchant, pour l’homme vertueux comme pour l’impie, pour celui qui est pur comme pour celui qui est souillé, pour celui qui sacrifie comme pour celui qui ne sacrifie pas. Le meilleur des hommes est traité comme le pécheur, le parjure comme celui qui respecte le serment. Voilà le plus grand mal qu’il y ait sous le soleil, c’est qu’il n’y ait qu’une même destinée pour tous. Voilà pourquoi l’âme des enfants d’Adam est pleine de méchanceté. La folie habite leur cœur pendant leur vie ; après cela, ils s’en vont chez les morts. Or cela vaut-il mieux ? Non. Les vivants au moins ont l’espoir. Un chien vivant vaut mieux qu’un lion mort. Les vivants savent qu’ils mourront tandis que les morts ne savent rien. Pour eux, plus de récompense, car leur mémoire est oubliée. Leurs amours, leurs haines, leurs rivalités ont péri depuis longtemps, et il n’y a plus désormais de part pour eux en tout ce qui se fait sous le soleil. Or sus donc ! mange ton pain en liesse, bois ton vin en bonne humeur, puisque Dieu a fait prospérer tes affaires. Que toujours tes habits soient blancs, que les parfums ne cessent de couler sur ta tête. Savoure la vie avec la femme que tu aimes, tous les jours de ce court passage que Dieu t’a donné d’accomplir sous le soleil, tous les jours, dis-je, de ta frivole existence ; car voilà ton vrai lot, le prix des peines que tu t’es données sous le soleil. Toute affaire qui se présente à la portée de ta main, fais-la vite ; car il n’y aura ni activité, ni pensée, ni savoir, ni sagesse dans le scheol vers lequel se dirigent tous tes pas. XXII J’ai vu encore sous le soleil que, quand il s’agit de course, on ne s’adresse pas au meilleur coureur ; que, quand il s’agit de guerre, on ne fait point appel aux braves ; que le pain n’est pas pour les sages, ni la richesse pour les intelligents, ni la faveur pour ceux qui savent. Les circonstances et le hasard règlent tout et l’homme ne connaît pas plus l’heure de sa destinée que les poissons pris dans les rets et les oiseaux pris au piège. Comme eux, les fils d’Adam sont engagés dans les filets pour l’heure fatale qui tombe sur eux à l’improviste. Voici un exemple de sagesse que j’ai vu sous le soleil, et qui m’a paru frappant. Il y avait une petite ville qui comptait très peu d’habitants ; un roi puissant marcha contre elle, l’assiégea et bâtit autour d’elle de grandes contrevallations. Or il se trouva dans cette ville un pauvre homme sage, et il fit si bien qu’il délivra la ville par sa sagesse. Et maintenant personne ne se souvient de ce pauvre homme. Et je fis deux réflexions Mieux vaut sagesse Que sagesse du pauvre est vite méprisée ; A ses conseils toute oreille est fermée. XXIII La voix du sage, écoutée en silence,Vaut mieux que les clameurs du roi des étourdis. La sagesse vaut mieux que les engins de guerre ; d’un autre côté un seul pécheur suffit pour annuler beaucoup de bien. Une mouche morte gâte tout un vase de parfums ; de même tout le prix de la sagesse et de la gloire est détruit par un peu de folie. A droite est le cœur du sage ;A gauche est le cœur du sot. Rien qu’à voir le sot faire un pas sur la route, on voit que la tête lui fait défaut ; par sa seule démarche il dit à tout le monde Je suis un sot. » Il faut savoir se tenir. Si la colère du souverain s’allume contre toi, ne quitte pas trop vite ta place ; car, si on se lève trop vite, on donne lieu de croire qu’on a commis de grands méfaits. XXIV Il y a un abus que j’ai vu sous le soleil et dont les autorités sont la cause ; c’est quand les gens de rien sont placés en haut, et que les grands, les notables sont assis en bas. J’ai vu les valets à cheval et les princes marcher à terre comme des valets. On aura les conséquences. Celui qui creuse une fosse y tombe ; celui qui démolit une muraille, le serpent le mord. Celui qui taille les pierres est atteint par les éclats ; celui qui fend du bois en reçoit toujours quelque blessure. Un fer émoussé, dont on n’a pas affilé le tranchant, est une force encore ; ainsi la sagesse finit par l’emporter. Quand le serpent mord celui qui le charme, quel beau profit pour le charmeur ! La parole du sage est de grâce remplie, Et les lèvres du sot sont causes de sa mort. Il débute par l’ineptie ; il finit par la plus triste insanité. Le niais multiplie les paroles. L’homme ne sait pas ce qui a été avant lui ; qui donc lui révélerait ce qui aura lieu après lui ? Bien sot qui prend pour lui le travail fatigant et n’a pas l’idée de venir à la ville. XXV Malheur à toi, pays qui as pour roi un esclave et dont les princes sont à table dès le matin ! Heureux pays, au contraire, qui as pour roi un fils d’homme libre et dont les princes mangent à l’heure convenable, pour réparer leurs forces, non par sensualité. Le plancher s’effondre bien viteSur la tête des nonchalants ;Et la maison fait eau par suite Des bras balants. Misérables, qui se font un jeu du pain et du vin, faits pour réjouir honnêtement la vie... L’argent couvre tout... Sous un tel gouvernement, il faut se défier. Même quand tu es seul avec toi-même, ne maugrée pas contre le roi ; au fond de ta chambre à coucher, ne dis pas un mot contre l'homme puissant ; car l’oiseau du ciel pourrait saisir tes paroles et les faire voyager ; la gent ailée pourrait rapporter ce que tu as dit. XXVI Lance hardiment ta fortune en haute mer ; avec le temps, tu la retrouveras agrandie. Fais-en sept parts et même huit ; car tu ne sais pas quel malheur peut tomber sur la terre. Quand le ciel se charge de nuages, c’est qu’une averse va tomber ; quand l’arbre se couche au midi ou au nord, l’endroit où il tombe, c’est l’endroit où il reste. Qui sur le vent trop délibèrePerd le moment d’ensemencer ; Qui toujours le ciel considère Manque l’heure de moissonner. De même que tu ignores la route que suit le souffle de vie pour arriver aux os de l’embryon dans le sein de la femme enceinte ; de même que tu ne sais rien de la façon dont Dieu fait ce qu’il fait. Sème le matin, et le soir ne laisse pas reposer ta main ; car tu ne sais pas si c’est la semaille du matin ou celle du soir qui doit réussir, ou si toutes les deux sont également bonnes. Très douce est la lumière ;Rien n’est bon pour les yeux comme voir le soleil. Si un homme vit de nombreuses années, toujours en joie, qu’il n’oublie pas que les jours sombres viendront et seront plus nombreux que les jours écoulés. Tout est vanité. XXVII Réjouis-toi, jeune homme, durant ta jeunesse, et amuse-toi dans les jours de ton adolescence ; marche dans les voies de ton caprice et selon ce qui te semble agréable ; mais sache que Dieu te demandera compte de tout cela. Écarte le souci de ton cœur, épargne toute fatigue à ta chair ; hâte-toi, car la jeunesse et la fraîcheur passent vite. Souviens-toi de ton créateur aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les jours du mal et qu’approchent les années dont tu diras Rien ne m’y plaît. » Avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que les nuages remontent aussitôt après l’ondée ; Quand trébuchent les sentinelles Debout sur le seuil du logis ; Quand se voilent les demoiselles Qui regardent par les treillis ; Quand des forts les roideurs fléchissent ; Quand les servantes du moulin, En nombre insuffisant, mollissent Et cessent de broyer le grain ;Quand, chaque jour, on voit se fermer quelque porte, Du côté du bazar, entre le monde et soi ;Quand, des bruits du dehors, le vent ne vous apporte Que le cri de la meule et son grincement froid ; Quand du petit oiseau les chansons matinales Dissipent un sommeil venu tardivement ; Quand aux accords charmants des notes virginales Succède le repos du désenchantement ; Quand on craint les moindres montées, Que tout dans le chemin fait peur,Que pour la sauterelle on n’a que des nausées, Que l’amande est trop dure à des dents ébréchées Et la câpre impuissante à rendre la vigueur Signe évident que déjà l’on s’engageDans le chemin qui mène au manoir éternel, Et que, dans le bazar, les pleureuses à gage Bientôt vont commencer leur pas processionnel ; Avant que se rompe le cordon d’argent et que se brise l’ampoule d’or, que le seau se disloque sur la fontaine, que la poulie roule dans la citerne et que la poussière, faisant retour à la terre, redevienne ce qu’elle était d’abord, tandis que le souffle remontera vers Dieu qui l’a donné. Vanité des vanités, disait le Cohélet ; tout est vanité. Et, comme Cohélet possédait, outre cela, des trésors de sagesse, il continua d’enseigner le peuple ; il pesa, il scruta, il composa encore beaucoup de proverbes. Cohélet rechercha les paroles charmantes ; En maître il écrivit les maximes du vrai. ↑ L'auteur se désigne lui-même à mots couverts.
Chapitre3. Il y a un temps pour chaque chose. 1 Tout ce qui se produit dans le monde arrive en son temps.. 2 Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir ; un temps pour planter et un temps pour arracher les plantes ; . 3 un temps pour tuer et un temps pour soigner les blessures ; un temps pour démolir et un temps pour construire.. 4 Il y a un temps pour pleurer et un
Ayons foi en Jéhovah le Dieu des temps et des époques ’ “ C’est lui qui change temps et époques, qui ôte des rois et établit des rois. ” — DAN. 221. QUE RÉPONDRIEZ-​VOUS ? Comment la création et l’accomplissement des prophéties montrent-​ils que Jéhovah est le Maître du temps ? Sachant que Jéhovah est le Dieu des temps et des époques ’, que nous sentons-​nous poussés à faire ? Pourquoi le calendrier de Jéhovah ne dépend-​il pas des évènements mondiaux ou des projets des humains ? 1, 2. Qu’est-​ce qui montre que Jéhovah comprend parfaitement la notion du temps ? BIEN avant de créer les humains, Jéhovah Dieu a prévu pour eux un moyen de mesurer le temps. Le quatrième jour de création, il a dit “ Que des luminaires paraissent dans l’étendue des cieux pour faire une séparation entre le jour et la nuit ; ils devront servir de signes et pour les époques et pour les jours et pour les années. ” Gen. 114, 19, 26. Et c’est ce qui s’est produit, conformément à la volonté divine. 2 Jusqu’à ce jour, la nature du temps fait débat au sein de la communauté scientifique. “ C’est là un des mystères les plus insondables, lit-​on dans une encyclopédie. Nul ne peut dire exactement ce que c’est. ” Jéhovah, pour sa part, comprend parfaitement la notion du temps. Faut-​il s’en étonner ? Il est “ le Créateur des cieux, [...] Celui qui a formé la terre et qui l’a faite ”. Il est aussi “ Celui qui dès le commencement révèle la conclusion, et dès les temps anciens les choses qui n’ont pas été faites ”. Is. 4518 ; 4610. Voyons comment la création et l’accomplissement des prophéties montrent que Jéhovah est le Maître du temps. Notre foi en lui et en sa Parole, la Bible, en ressortira grandie. LA CRÉATION RENFORCE NOTRE FOI DANS LE MAÎTRE DU TEMPS 3. Que révèle l’observation du monde physique ? 3 Dans le monde physique, à l’échelle microscopique comme à l’échelle macroscopique, tout est réglé avec une extrême précision. L’oscillation des atomes s’effectue à une fréquence constante. Les horloges dont on se sert pour établir le temps international exploitent ce principe et sont si précises qu’elles ne se dérèglent que d’une seconde sur 80 millions d’années. Le mouvement des planètes et des étoiles atteste lui aussi d’un réglage minutieux. Leur position dans le ciel, qui est prévisible, rythme la succession des saisons et sert de repère aux navigateurs. Jéhovah, l’inventeur de ces “ horloges ” particulièrement fiables, est “ vigoureux en force ” et mérite nos louanges. — Lire Isaïe 4026. 4. Que révèle le monde du vivant au sujet de la sagesse de Dieu ? 4 Le monde du vivant n’est pas en reste. L’horloge interne de quantité de plantes et d’animaux régit leurs cycles biologiques. De nombreuses espèces d’oiseaux savent d’instinct à quel moment entreprendre leur migration Jér. 87. Les humains ont eux aussi une horloge interne, généralement réglée sur un cycle de 24 heures marqué par l’alternance du jour et de la nuit. D’ailleurs, lorsqu’un voyageur franchit en avion plusieurs fuseaux horaires, il lui faut souvent quelques jours pour s’adapter au décalage. Les multiples exemples fournis par la création témoignent de la puissance et de la sagesse du Dieu des temps et des époques ’. Lire Psaume 10424. Oui, vraiment, le Maître du temps est infiniment sage et tout-puissant. Nous pouvons avoir foi en sa capacité d’accomplir son dessein. L’ACCOMPLISSEMENT DES PROPHÉTIES EN LEUR TEMPS RENFORCE NOTRE FOI 5. a Quel est le seul moyen de connaître l’avenir des humains ? b Comment se fait-​il que Jéhovah soit capable de prédire les évènements et le moment où ils se produiront ? 5 Le livre de la création est riche d’enseignements au sujet des “ qualités invisibles ” de Jéhovah Rom. 120. Mais il ne répond pas à certaines questions importantes, du genre Que réserve l’avenir aux humains ? Pour le savoir, il nous faut nous tourner vers la Bible. Nous y trouvons de nombreuses prophéties qui se sont accomplies exactement au moment prévu ! Jéhovah peut révéler ce qui va arriver parce qu’il est capable de discerner nettement l’avenir. De plus, ce que les Écritures annoncent pour un moment précis se réalise infailliblement parce que Jéhovah est à même de provoquer les évènements en fonction de son dessein et de son calendrier. 6. Qu’est-​ce qui montre que Jéhovah souhaite que nous comprenions les prophéties bibliques ? 6 Jéhovah souhaite que ses adorateurs comprennent les prophéties bibliques et en tirent profit. Bien qu’il ne perçoive pas le temps de la même manière que nous, lorsqu’il annonce qu’un évènement se produira à un moment précis, il emploie un vocabulaire à notre portée. Lire Psaume 904. Par exemple, dans le livre de la Révélation, il est question de “ quatre anges ” qui “ ont été préparés pour l’heure, et le jour, et le mois, et l’année ” — des unités de temps qui nous sont familières Rév. 914, 15. L’accomplissement des prophéties au moment prévu renforce notre foi dans le Dieu des temps et des époques ’ et dans sa Parole. Examinons quelques-unes d’entre elles. 7. Expliquez pourquoi l’accomplissement de la prophétie de Jérémie concernant Jérusalem et Juda montre que Jéhovah est le Maître du temps. 7 Remontons tout d’abord au VIIe siècle av. n. è. “ En la quatrième année de Yehoïaqim le fils de Yoshiya, le roi de Juda ”, la parole de Dieu “ vint à Jérémie au sujet de tout le peuple de Juda ”. Jér. 251. Le Maître du temps annonça la destruction de Jérusalem et la déportation des Juifs à Babylone. Là, ils serviraient le roi soixante-dix ans ’. Les armées babyloniennes détruisirent Jérusalem en 607, et les Juifs furent effectivement exilés. Mais que devait-​il arriver à la fin des 70 ans ? Jérémie avait prophétisé “ Voici ce qu’a dit Jéhovah Conformément à l’accomplissement des soixante-dix ans à Babylone, je m’occuperai de vous, et vraiment je réaliserai à votre égard ma bonne parole, en vous ramenant dans ce lieu. ’ ” Jér. 2511, 12 ; 2910. Cette prophétie s’est accomplie en temps et en heure, à savoir en 537, après que les Mèdes et les Perses ont libéré les Juifs. 8, 9. Comment les prophéties de Daniel attestent-​elles que Jéhovah est le Dieu des temps et des époques ’ ? 8 Intéressons-​nous à une autre prophétie qui concernait le peuple de Dieu des temps anciens. Environ deux ans avant que les Juifs ne quittent Babylone, Dieu a annoncé par l’intermédiaire du prophète Daniel que le Messie arriverait 483 ans après que l’ordre de rebâtir Jérusalem aurait été donné. Le roi des Mèdes et des Perses a formulé cet ordre en 455 av. n. è. En 29 de n. è. — exactement 483 ans plus tard —, Jésus de Nazareth a été oint d’esprit saint lors de son baptême, devenant le Messie*. — Neh. 21, 5-8 ; Dan. 924, 25 ; Luc 31, 2, 21, 22. 9 À présent, notez ce que les Écritures annonçaient à propos du Royaume messianique. Des prophéties indiquaient qu’il serait établi au ciel en 1914. Elles le faisaient notamment en fournissant “ le signe ” de la présence de Jésus et en précisant que l’expulsion de Satan du ciel s’accompagnerait de grands malheurs sur la terre Mat. 243-14 ; Rév. 129, 12. D’autres prophéties dévoilaient le moment exact où “ les temps fixés des nations [seraient] accomplis ” et où le Christ commencerait à régner au ciel*. — Luc 2124 ; Dan. 410-17. 10. Que pouvons-​nous attendre avec certitude ? 10 Que réserve l’avenir ? Jésus a prédit une “ grande tribulation ”. Ensuite débutera son Règne de mille ans. Il ne fait aucun doute que ces choses arriveront en leur temps fixé. En effet, lorsque Jésus se trouvait sur la terre, Jéhovah avait déjà arrêté le “ jour ” et l’“ heure ” où elles se produiraient. — Mat. 2421, 36 ; Rév. 206. RACHETONS LE MOMENT PROPICE ’ 11. Comment devrions-​nous agir, sachant que nous vivons le temps de la fin ? 11 Comment devrions-​nous agir, sachant que le Royaume est entré en fonction et que nous vivons à présent “ le temps de la fin ” ? Dan. 124. Quantité de gens constatent que les conditions mondiales se détériorent, mais il leur échappe que cet état de fait accomplit ce que la Bible avait annoncé concernant les derniers jours. Peut-être pensent-​ils que ce système finira par s’effondrer, ou bien croient-​ils que les hommes parviendront d’une manière ou d’une autre à établir la paix et la sécurité ’. 1 Thess. 53. Qu’en est-​il de nous ? Si nous reconnaissons que nous sommes bien avancés dans les derniers jours du monde de Satan, ne devrions-​nous pas employer le temps qui reste à servir le Dieu des temps et des époques ’ et à aider nos contemporains à le connaître 2 Tim. 31 ? Veillons à utiliser notre temps avec sagesse. — Lire Éphésiens 515-17. 12. Quelle leçon Jésus a-​t-​il dégagée de ce qui s’est passé à l’époque de Noé ? 12 Il n’est pas facile de racheter le moment propice ’ dans un monde qui regorge de sources de distraction. “ De même que furent les jours de Noé, ainsi sera la présence du Fils de l’homme ”, a prévenu Jésus. Qu’avaient de particulier “ les jours de Noé ” ? Dieu avait révélé que le monde d’alors prendrait fin. Les méchants périraient dans les eaux d’un déluge universel. Noé, “ prédicateur de justice ”, s’est montré fidèle en transmettant le message divin à ses contemporains Mat. 2437 ; 2 Pierre 25. Mais ces derniers “ mangeaient et buvaient, les hommes se mariaient et les femmes étaient données en mariage, [...] et ils n’ont pas été attentifs jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous ”. Jésus a donc averti ses disciples en ces termes “ Montrez-​vous prêts, car c’est à une heure que vous ne pensez pas que le Fils de l’homme vient. ” Mat. 2438, 39, 44. C’est à Noé qu’il nous faut ressembler, et non à ses contemporains. Qu’est-​ce qui nous aidera à nous tenir prêts ? 13, 14. Tandis que nous attendons la venue du Fils de l’homme, de quoi devons-​nous nous souvenir en ce qui concerne Jéhovah ? 13 Même si le Fils de l’homme doit venir à une heure que nous ne pensons pas ’, n’oublions pas que Jéhovah est le Maître du temps. Son calendrier ne dépend pas des évènements mondiaux ni des projets des humains. Il peut décider du moment où se produiront les évènements et de leur issue, de telle sorte que sa volonté s’accomplisse. Lire Daniel 221. Ne lit-​on pas en Proverbes 211 “ Le cœur d’un roi est comme des ruisseaux d’eau dans la main de Jéhovah. Il le dirige partout où il prend plaisir à le diriger. ” 14 Jéhovah est capable de maîtriser les évènements afin d’accomplir son dessein au moment qu’il a prévu. Nombre de changements décisifs survenus dans le monde ont conduit à la réalisation de certaines prophéties, particulièrement en ce qui concerne la prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Songez à la dissolution de l’Union soviétique et à ses conséquences. Qui aurait imaginé qu’un tel bouleversement politique aurait lieu si rapidement ? Grâce à ce retournement de situation, la bonne nouvelle est aujourd’hui prêchée dans beaucoup de pays où notre œuvre était auparavant interdite. Faisons donc tout notre possible pour racheter le moment propice ’ et servir fidèlement le Dieu des temps et des époques ’. AYONS FOI EN JÉHOVAH, LE MAÎTRE DU TEMPS 15. Comment montrons-​nous que nous avons foi en Jéhovah lorsque des changements sont apportés en matière d’organisation ? 15 Il est indispensable d’avoir foi en Jéhovah, le Maître du temps, pour continuer à prêcher le Royaume en ces derniers jours. L’évolution de la situation mondiale peut nécessiter le recours à de nouvelles méthodes pour faire des disciples. L’organisation de Jéhovah procède alors parfois à des changements pour les besoins de l’œuvre de prédication. Nous montrons que nous avons foi dans le Dieu des temps et des époques ’ en acceptant de bon gré ces changements et en le servant fidèlement sous la direction de son Fils, le “ chef de la congrégation ”. — Éph. 523. 16. Pourquoi pouvons-​nous avoir foi que Jéhovah nous fournira du secours au bon moment ? 16 Jéhovah souhaite que nous nous sentions libres de le prier à tout instant, confiants qu’il nous fournira du “ secours au bon moment ”. Héb. 416. N’est-​ce pas la preuve qu’il se soucie de chacun de nous Mat. 68 ; 1029-31 ? Nous montrons que nous avons foi en lui en sollicitant régulièrement son aide, puis en agissant en conformité avec nos prières et avec sa direction. En outre, nous n’oublions pas de prier pour nos compagnons chrétiens. 17, 18. a Quelle action Jéhovah entreprendra-​t-​il prochainement contre ses ennemis ? b Dans quel piège ne devons-​nous pas tomber ? 17 En cette époque cruciale, il n’est pas question d’ hésiter par manque de foi ’ ; il nous faut impérativement devenir puissants par la foi ’. Rom. 420. Les ennemis de Dieu — Satan et ceux qui se trouvent sous son influence — cherchent à mettre un terme à l’œuvre que Jésus a confiée à ses disciples Mat. 2819, 20. Mais les attaques du Diable ne nous font pas perdre de vue que Jéhovah est “ un Dieu vivant, [...] un Sauveur de toutes sortes d’hommes, surtout des fidèles ”. Il “ sait délivrer de l’épreuve les hommes qui [lui] sont attachés ”. — 1 Tim. 410 ; 2 Pierre 29. 18 Bientôt, Jéhovah fera disparaître ce système de choses mauvais. Bien que nous ne sachions pas exactement quand et comment, nous savons que le Christ éliminera les ennemis de Dieu au moment le plus approprié et que la souveraineté divine sera justifiée. Ce serait donc une grave erreur que de ne pas discerner le caractère unique des temps et des époques ’ que nous sommes en train de vivre ! Ne tombons jamais dans le piège qui consiste à penser que “ toutes choses demeurent exactement comme depuis le commencement de la création ”. — 1 Thess. 51 ; 2 Pierre 33, 4. RESTONS DANS L’ATTENTE 19, 20. Pourquoi devons-​nous rester dans l’attente de Jéhovah ? 19 Le dessein que Jéhovah a formé à l’origine prévoyait que les humains disposent de l’éternité pour apprendre à le connaître et découvrir les œuvres magnifiques qu’il a créées. Ecclésiaste 311 déclare “ Toute chose, il l’a faite belle en son temps. Même les temps indéfinis, il les a mis dans leur cœur, pour que les humains ne découvrent jamais l’œuvre [qu’il] a faite du début à la fin. ” 20 Nous pouvons nous réjouir que Jéhovah n’ait pas modifié son dessein Mal. 36. “ Chez lui il n’y a pas de variation de la rotation de l’ombre. ” Jacq. 117. Son calendrier ne dépend pas des révolutions de la Terre ou de tout autre moyen utilisé par les humains pour mesurer le temps. Jéhovah est le “ Roi éternel ”. 1 Tim. 117, note. Il nous faut par conséquent “ rester dans l’attente du Dieu de [notre] salut ” et suivre cette exhortation du psalmiste “ Soyez courageux, et que votre cœur soit fort, vous tous qui attendez Jéhovah ! ” — Mika 77 ; Ps. 3124. [Notes] [Illustration, page 19] Daniel avait foi que les prophéties divines se réaliseraient. [Illustration, page 21] Employez-​vous votre temps avec sagesse, à faire la volonté de Jéhovah ?
Ecclésiaste3:11 déclare : “ Toute chose, il l’a faite belle en son temps. Même les temps indéfinis, il les a mis dans leur cœur, pour que les humains ne découvrent jamais l’œuvre [qu’il] a faite du début à la fin.
Un temps pour toute chose3 Il y a un temps pour tout et un moment pour toute chose sous le ciel. 2 Il y a un temps pour enfanter[a] et un temps pour mourir, un temps pour planter, et un temps pour arracher le plant, 3 un temps pour abattre[b] et un temps pour soigner, un temps pour démolir et un temps pour construire. 4 Il y a aussi un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser, 5 un temps pour jeter des pierres et un temps pour en ramasser, un temps pour prendre dans ses bras et un temps pour s’éloigner de ceux que l’on prend dans ses bras. 6 Il y a un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour conserver et un temps pour jeter, 7 un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour garder le silence et un temps pour parler, 8 un temps pour aimer et un temps pour haïr, un temps de guerre et un temps de paix. 9 Quel avantage celui qui travaille retire-t-il de la peine qu’il se donne ? 10 J’ai considéré les occupations auxquelles Dieu impose aux hommes de s’appliquer. 11 Dieu fait toute chose belle en son a implanté au tréfonds de l’être humain le sens de l’éternité, sans toutefois que l’homme puisse appréhender l’œuvre que Dieu accomplit du commencement à la fin. 12 Je sais qu’il n’y a rien de bon pour l’homme hormis se réjouir et se donner du bon temps durant sa vie. 13 Et aussi que si quelqu’un peut manger et boire et jouir du bonheur au milieu de son dur labeur, c’est un don de Dieu. 14 Je sais que tout ce que Dieu fait durera toujours il n’y a rien à y ajouter, et rien à en retrancher. Et Dieu agit en sorte qu’on le craigne. 15 Ce qui est aujourd’hui a déjà été dans le passé, et ce qui sera dans l’avenir a déjà été dans le passé. Oui, Dieu fait se reproduire ce qui appartient au passé. 16 J’ai encore constaté autre chose sous le soleil au tribunal règne l’iniquité et au lieu où l’on administre la justice, on rencontre l’iniquité. 17 Je me suis dit en moi-même Dieu jugera le juste et le méchant, car pour chaque chose et pour chaque acte, il y a un temps pour le jugement. » La mort18 Je me suis dit en moi-même, au sujet des humains, que Dieu veut les purger du mal[c] et leur montrer qu’en eux-mêmes, ils ne sont pas plus que des bêtes. 19 Car le sort des humains est identique au sort des bêtes ils meurent les uns comme les autres. Un même souffle les anime tous. L’avantage de l’homme sur l’animal est donc nul. Ainsi tout est dérisoire. 20 Tout va vers une même destination tout a été tiré de la poussière et tout retourne à l’état de poussière[d]. 21 Qui connaît l’esprit humain qui monte quant à lui vers le haut, tandis que, de son côté, le souffle de la bête descend vers le bas, à la terre[e] ? 22 J’en ai conclu qu’il n’y a pour l’homme rien de bon sinon de se réjouir au milieu de ses activités, car telle est la part qui lui revient. En effet, qui donc le fera revenir pour qu’il voie ce qui sera après lui ? dxvrnE.
  • jjp56o8wa9.pages.dev/3
  • jjp56o8wa9.pages.dev/85
  • jjp56o8wa9.pages.dev/321
  • jjp56o8wa9.pages.dev/371
  • jjp56o8wa9.pages.dev/17
  • jjp56o8wa9.pages.dev/95
  • jjp56o8wa9.pages.dev/116
  • jjp56o8wa9.pages.dev/187
  • jjp56o8wa9.pages.dev/322
  • dieu fait toute chose belle en son temps