Luiqui disait si bien : « Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre ». Toutefois, face aux multiples enjeux de dĂ©veloppement, le gouvernement semble prĂ©occupĂ© par le rĂŽle que doit jouer le gĂ©omĂštre dans la planification territoriale, la sĂ©curisation fonciĂšre et
4 Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre que signifie cette cĂ©lĂšbre phrase de Platon ? Comment l’interprĂ©ter ? Tentative d’explication. Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » est la cĂ©lĂšbre inscription que Platon aurait fait graver Ă  l’entrĂ©e de l’AcadĂ©mie, son Ă©cole d’AthĂšnes. Platon 428-348 av. J-C est un idĂ©aliste. Dans l’AllĂ©gorie de la caverne, il invite chacun Ă  faire la diffĂ©rence entre le monde du sensible tout ce qui est perceptible par les sens, source d’erreur et d’illusion,et le monde des idĂ©es pures rĂ©gi par la raison, c’est le monde du vrai, du beau, du bien et du juste. Or, on peut assimiler le monde des idĂ©es pures et raisonnables Ă  la gĂ©omĂ©trie. En effet, raison est synonyme de construction logique, mathĂ©matique, dĂ©montrable, Ă  l’image des thĂ©orĂšmes de gĂ©omĂ©trie. Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » constitue donc un rappel Ă  l’ordre Platon n’accepte dans son Ă©cole que ceux qui font preuve de discernement, c’est-Ă -dire ceux qui savent manier les objets de la pensĂ©e sans passion, sans affect, sans prĂ©jugĂ©. Entrons plus en dĂ©tails dans la signification de cette cĂ©lĂšbre phrase de Platon. Lire aussi nos articles sur la gĂ©omĂ©trie et sur le mĂ©canisme de nos perceptions. A l’origine, la gĂ©omĂ©trie du grec geĂŽmetrĂȘs mesure de la terre est la science de la mesure des terrains. Le terme peut aujourd’hui ĂȘtre dĂ©fini comme la science de l’espace ». A noter que Pythagore, ThalĂšs et Euclide sont les principaux fondateurs de la gĂ©omĂ©trie. La gĂ©omĂ©trie se fonde sur un raisonnement abstrait. Il s’agit de manipuler des objets imaginaires dont les caractĂ©ristiques sont parfaites. La reprĂ©sentation graphique de ces objets n’est quant Ă  elle jamais parfaite, elle permet simplement de se reprĂ©senter schĂ©matiquement ou symboliquement les objets Ă©tudiĂ©s. La gĂ©omĂ©trie peut aussi avoir des applications concrĂštes, par exemple Ă  travers l’architecture. La gĂ©omĂ©trie constitue donc un certain rapport Ă  la matiĂšre elle ne la nie pas mais l’idĂ©alise. Elle est aussi une invitation Ă  voir la perfection cachĂ©e dans la matiĂšre ; elle est l’interface entre la matiĂšre et le divin. La philosophie prĂ©sente de nombreuses similitudes avec la gĂ©omĂ©trie comme cette derniĂšre, elle utilise des outils, se fixe des rĂšgles, s’appuie sur des mĂ©thodes pour arriver Ă  la connaissance ou Ă  la dĂ©monstration d’une vĂ©ritĂ©. Par exemple, la philosophie Ă©tudie des objets mentaux qui peuvent faire penser Ă  des figures gĂ©omĂ©triques. Comme le gĂ©omĂštre, le philosophe utilise la mesure, la comparaison, le modĂšle, la ressemblance, la vĂ©rification ou l’analogie. Perceptions vs. gĂ©omĂ©trie. Nos perceptions sensibles sont trĂšs Ă©loignĂ©es de la gĂ©omĂ©trie. Alors que l’espace gĂ©omĂ©trique est continu, infini et homogĂšne, nos perceptions dĂ©forment sans cesse le rĂ©el. Par sa formule que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre », Platon nous encourage Ă  dĂ©passer le stade des sensations pour accĂ©der Ă  l’intelligible pur. Il nous incite Ă  passer du partiel Ă  l’universel, du relatif Ă  l’absolu, et donc de l’erreur Ă  la vĂ©ritĂ©. Une vĂ©ritĂ© qui ne dĂ©pend pas de nous, mais qui doit s’imposer Ă  tout ĂȘtre sensĂ©. Raisonner en gĂ©omĂštre, c’est donc renoncer Ă  la part illusionnĂ©e de nous-mĂȘmes, celle qui nous fait aborder le monde par les fausses Ă©vidences, l’ego, les habitudes, les impressions, les stĂ©rĂ©otypes, les prĂ©jugĂ©s, les affects ou les passions. C’est laisser son individualitĂ© le moi » partiel Ă  la porte de l’

Emilie100 messages Nombre de messages: 459 Localisation: France Date d'inscription: 26/12/2004 Sujet: Re: Que nul n'entre ici s'il n'est géomÚtre pour Quire Jeu 26 Mai - 12:08 Merci Quire de ton retour tu nous as vraiment manqué. Je te répondrai plus en détails demain. Je souhaite vivement que tu retrouves l'inspiration et surtout le bonheur. Nous t'aimons

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Quenul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre . OUDEIS DUNATAI AEI ZHN. OudeiV dunatai aei zhn. On ne peut vivre toujours . OUDEN AGAN. Ouden agan. Rien de trop . OUDEN LANQANEI TON QEON. Ouden lanqanei ton qeon. Rien n’échappe au regard de

La tradition veut que cette phrase 1 ait Ă©tĂ© gravĂ©e Ă  l'entrĂ©e de l'AcadĂ©mie, l'Ă©cole fondĂ©e Ă  AthĂšnes par Platon. Mais que vaut cette tradition ? Notons tout d'abord que cette tradition ne nous est connue que par des sources trĂšs tardives, postĂ©rieures d'au moins 10 siĂšcles Ă  Platon elle est mentionnĂ©e par Jean Philopon, philosophe nĂ©oplatonicien chrĂ©tien qui vĂ©cut Ă  Alexandrie au VIĂšme siĂšcle de notre Ăšre et dont survivent plusieurs commentaires d'Ɠuvres d'Aristote, dans son commentaire du De Anima d'Aristote in De An., Comm. in Arist. Graeca, XV, ed. M. Hayduck, Berlin 1897, p. 117, 29 ; par Elias, un autre philosophe nĂ©oplatonicien alexandrin du VIĂšme siĂšcle de notre Ăšre, postĂ©rieur Ă  Jean Philopon et, comme lui, chrĂ©tien, dans son commentaire des CatĂ©gories d'Aristote in Cat., Comm. in Arist. Graeca, XVIII, pars 1, ed. A. Busse, Berlin 1900, p. 118, 18 ; et aussi par Jean TzetzĂšs, auteur byzantin du dĂ©but du XIIĂšme siĂšcle de notre Ăšre, dans ses Chiliades VIII, 974-7, oĂč on la trouve sous la forme complĂšte mentionnĂ©e dans la note 1. 2 Les deux premiĂšres rĂ©fĂ©rences proviennent de commentaires d'Ɠuvres d'Aristote, et de fait, on trouve le terme ageĂŽmetrĂštos chez lui, par exemple dans les Seconds analytiques, I, xii, 77b8-34, oĂč le mot figure 5 fois en quelques lignes, mais il ne fait jamais rĂ©fĂ©rence, dans ses Ɠuvres conservĂ©es du moins, Ă  cette inscription au fronton de l'AcadĂ©mie, oĂč il Ă©tudia, enseigna et vĂ©cut prĂšs de 20 ans. Si le caractĂšre tardif des sources peut nous inciter Ă  douter de l'authenticitĂ© de cette tradition, il n'en reste pas moins que, dans l'esprit, elle n'a rien d'invraisemblable, comme on pourra s'en convaincre en lisant ou relisant ce que dit Platon des sciences propres Ă  la formation du philosophe au livre VII de la RĂ©publique, et en particulier du rĂŽle de la gĂ©omĂ©trie en RĂ©publique, VII, 526c8-527c11. Il faut seulement remarquer que, pour Platon, la gĂ©omĂ©trie, pas plus que les autres sciences mathĂ©matiques, n'est une fin en soi, mais seulement un prĂ©alable destinĂ© Ă  tester et dĂ©velopper la capacitĂ© d'abstraction de l'Ă©tudiant, c'est-Ă -dire son aptitude Ă  dĂ©passer le stade des sensations qui nous maintiennent dans l'ordre du visible et du monde matĂ©riel pour s'Ă©lever jusqu'Ă  l'intelligible pur. Et la gĂ©omĂ©trie, comme le montre l'expĂ©rience avec l'esclave dans le MĂ©non 80d1-86d2, peut aussi nous faire apprĂ©hender des vĂ©ritĂ©s » celle d'un thĂ©orĂšme de gĂ©omĂ©trie comme, dans le cas du MĂ©non, celui sur le doublement du carrĂ© que l'on peut dire transcendantes » en ce qu'elles ne dĂ©pendent pas de ce que nous en pensons, mais s'imposent Ă  tout ĂȘtre sensĂ©, et donc nous inciter Ă  nous demander si de telles vĂ©ritĂ©s transcendantes n'existent pas aussi dans d'autres domaines, comme celui de l'Ă©thique et de ce qui fait le vĂ©ritable bonheur des hommes, que nous ayons moyen de les dĂ©montrer » ou pas. Une derniĂšre remarque sur la traduction du grec. La formule ne parle pas de gĂ©omĂštre », qui se dit en grec geĂŽmetrĂšs, mais qualifie les exclus Ă  l'aide de l'adjectif ageĂŽmetrĂštos, formĂ© du a- privatif et d'une forme, geĂŽmetrĂštos, qui correspond Ă  l'adjectif verbal en -tos du verbe geĂŽmetrein, dont la signification premiĂšre et etymologique est mesurer metrein la terre gĂš », c'est-Ă -dire arpenter », et qui en est venu Ă  signifier pratiquer la gĂ©omĂ©trie » dans un sens plus gĂ©nĂ©ral dans la mesure oĂč la gĂ©omĂ©trie est en effet nĂ©e des besoins de l'arpentage. Les adjectifs verbaux en -tos servent en grec Ă  exprimer le possible comme les adjectifs en -able ou -ible en français, et geĂŽmetrĂštos signifie donc au sens premier qui peut pratiquer la gĂ©omĂ©trie », ou, au sens passif, qui peut ĂȘtre objet de gĂ©omĂ©trie », soit encore gĂ©omĂ©trique », ce qui en fait alors un synonyme de geĂŽmetrikos dont gĂ©omĂ©trique » est le dĂ©calque français. 3 Dans ces conditions, il serait prĂ©fĂ©rable de traduire l'inscription supposĂ©e par que pas un inapte Ă  la gĂ©omĂ©trie n'entre » plutĂŽt que par que nul n'entre s'il n'est gĂ©omĂštre ». L'avertissement ne vise pas tant ceux qui ne sont pas dĂ©jĂ  gĂ©omĂštres confirmĂ©s que ceux qui n'ont pas, comme aurait dit Pascal, l'esprit de gĂ©omĂ©trie, ou du moins une aptitude Ă  pratiquer la gĂ©omĂ©trie. Retour Ă  l'index des questions sur Platon 1 Une forme plus complĂšte de cette phrase est citĂ©e par R. Baccou dans la note 492 sur RĂ©p., VII, 526e6-7 Ă  sa traduction de la RĂ©publique pour les Ă©ditions Garnier GF Flammarion n° 90, Paris, 1966 mĂšdeis ageĂŽmetrĂštos eisitĂŽ mou tĂšn stegĂšn », qui se traduit par que personne n'entre sous mon toit s'il n'est gĂ©omĂštre ». <== 2 Sur ces sources, cf. la rubrique ageĂŽmetrĂštos dans le Greek-English Lexicon de Liddell-Scott-Jones, ainsi que la note sur RĂ©publique, VII, 527c dans l'Ă©dition BudĂ© de la RĂ©publique par E. Chambry, Platon, ƒuvres complĂštes, Tome VII, 1Ăšre partie, RĂ©publique, livres IV-VII, p. 165. On pourra aussi consulter l'ouvrage de D. H. Fowler, The Mathematics of Plato's Academy A New Reconstruction, Oxford University Press, 1987, pp. 200-201, qui renvoie pour les sources de l'inscription Ă  un article de H. D. Saffrey intitulĂ© AgeĂŽmetrĂȘtos mĂȘdeis eisitĂŽ une inscription lĂ©gendaire », publiĂ© dans la Revue des Ă©tudes grecques 81 1968, pp. 67–87, et repris dans Recherches sur le nĂ©oplatonisme aprĂšs Plotin Histoire des doctrines de l'antiquitĂ© classique, 14, Paris, Vrin, 1990. Saffrey retrouve les plus anciennes rĂ©fĂ©rences Ă  cette inscription dans un discours Ă©crit en 362 par l'empereur Julien l'Apostat, qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  une inscription Ă  l'entrĂ©e de l'AcadĂ©mie sans en citer le texte prĂ©cis ce qui pourrait suggĂ©rer que l'histoire Ă©tait dĂ©jĂ  bien connue, et dans une scolie anonyme sur un manuscrit d'Aelius Aristide dont l'auteur probable serait selon lui l'orateur Sopatros qui vĂ©cut au IVĂšme siĂšcle de notre Ăšre, qui, elle, mentionne le texte de l'inscription, en prĂ©cisant que ageĂŽmetrĂštos a Ă©tĂ© mis plutĂŽt que anisos kai adikos inĂ©gal/inique et injuste », parfois utilisĂ©s sur des inscriptions similaires Ă  l'entrĂ©e de lieux sacrĂ©s que personne d'inique ou d'injuste n'entre ici », parce que la gĂ©omĂ©trie recherche l'Ă©galitĂ© et la justice/justesse hĂš gar geĂŽmetria tĂšn isotĂšta kai tĂšn dikaiosunĂšn zĂštei ». On retrouve cette mĂȘme mise en relation avec les idĂ©es d'Ă©galitĂ© et de justice dans la mention de l'inscription faite dans les Chiliades de Jean TzĂštzĂšs, dont le texte est le suivant Pro tĂŽn prothurĂŽn tĂŽn hautou grapsas hupĂšrche PlatĂŽn MĂšdeis ageĂŽmetrĂštos eisitĂŽ mou tĂšn stegĂšn Toutestin, adikos mĂšdeis paresierchestĂŽ tĂšide IsotĂšs gar kai dikaion esti geĂŽmetria. Platon avait Ă©crit sur la porte d'entrĂ©e de sa maison "Que personne n'entre sous mon toit s'il n'est gĂ©omĂštre", c'est-Ă -dire "Que personne d'injuste ne s'introduise subrepticement ici", car la gĂ©omĂ©trie est Ă©galitĂ© et justice/justesse ». <== 3 Dans le passage citĂ© plus haut des Seconds analytiques I, xii, 77b8-34, Aristote utilise geĂŽmetrikos lorsqu'il veut parler positivement de questions ou de problĂšmes qui sont gĂ©omĂ©triques » et ageĂŽmetrĂštos comme son contraire lorsqu'il veut parler de questions ou de problĂšmes qui sont non gĂ©omĂ©triques », mais n'utilise jamais geĂŽmetrĂštos. Il utilise aussi une fois ageĂŽmetrĂštos au masculin pluriel 77b13 pour qualifier des interlocuteurs potentiels lorsqu'il dit qu'on ne devrait pas parler gĂ©moĂ©trie parmi des non gĂ©omĂštes » en ageĂŽmetrĂštois, opposant ces personnes au geĂŽmetrĂšs. <== Platon et ses dialogues Page d'accueil - Biographie - ƒuvres et liens vers elles - Histoire de l'interprĂ©tation - Nouvelles hypothĂšses - Plan d'ensemble des dialogues. Outils Index des personnes et des lieux - Chronologie dĂ©taillĂ©e et synoptique - Cartes du monde grec ancien. Informations sur le site À propos de l'auteur PremiĂšre publication le 4 janvier 2004 anglais et français - DerniĂšre mise Ă  jour le 26 mars 2011 © 2004 Bernard SUZANNE cliquez sur le nom pour envoyer vos commentaires par courrier Ă©lectronique Toute citation de ces pages doit inclure le nom de l'auteur et l'origine de la citation y compris la date de derniĂšre mise Ă  jour. 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Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » (Platon) : signification « Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » (Platon) : signification . 31 octobre 2021. 4.67/5 (3) Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre : que signifie cette cĂ©lĂšbre phrase de Platon ? Comment l’interprĂ©ter ? Tentative d’explication. « Que nul Ce site vit grĂące Ă  vos dons ! Le bouton
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L'esprit de gĂ©omĂ©trie a bien des avantages et il Ă©vite bien des dĂ©rives. Mais comment ne pas voir ses limites, notamment dans les matiĂšres oĂč la recherche constante de la logique et de la cohĂ©rence conduit au refus d'apprĂ©hender les choses dans leur totalitĂ© et leur irrĂ©pressible rĂ©alitĂ© ? Cet article Que nul n’entre ici s’il est ï»żAu cours de l'ensemble de sa carriĂšre universitaire, Bernard Durand a explorĂ© bon nombre de domaines de l'histoire du droit l'histoire du droit administratif... Lire la suite 30,00 € Neuf ExpĂ©diĂ© sous 6 Ă  12 jours LivrĂ© chez vous entre le 6 septembre et le 13 septembre Au cours de l'ensemble de sa carriĂšre universitaire, Bernard Durand a explorĂ© bon nombre de domaines de l'histoire du droit l'histoire du droit administratif et l'histoire du droit public, l'histoire du droit privĂ©, l'histoire du droit colonial et l'histoire du droit pĂ©nal. Parmi tous ces thĂšmes de recherche, le dernier paraĂźt lui avoir tenu particuliĂšrement Ă  coeur. Il a, en effet, livrĂ© une Ă©tude d'ensemble sur la justice pĂ©nale et ses contours, de l'Ancien RĂ©gime au XXe siĂšcle. Dans la RĂ©publique, Platon explique que la gĂ©omĂ©trie est la science qui permet d'accĂ©der au savoir "elle a pour objet la connaissance de ce qui est toujours", "elle attire l'Ăąme vers la vĂ©ritĂ© ; elle forme en elle cet esprit philosophique qui Ă©lĂšve nos regards vers les choses d'en haut au lieu de les abaisser, comme on le fait, sur les choses d'ici-bas". "Que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre", aurait-il mĂȘme fait inscrire au seuil de l'AcadĂ©mie, Ă  AthĂšnes. Force est de constater qu'il y a, Ă  la fois dans la science gĂ©omĂ©trique et dans ce qu'elle permet de comprendre selon Platon, le coeur de la dĂ©marche scientifique de Bernard Durand. Ses recherches dans la lĂ©gislation et la doctrine, tant française qu'europĂ©enne, confrontĂ©es sans cesse aux sources de la pratique judiciaire et enrichies par la littĂ©rature et la philosophie ont fourni matiĂšre Ă  plusieurs articles rĂ©unis dans ce recueil. Ces articles, mĂȘme vingt ou trente ans plus tard, n'ont rien perdu de leur intĂ©rĂȘt ni de leur pertinence. Date de parution 01/11/2011 Editeur ISBN 978-2-910114-28-2 EAN 9782910114282 Format Grand Format PrĂ©sentation BrochĂ© Nb. de pages 430 pages Poids Kg Dimensions 16,0 cm × 24,0 cm × 3,0 cm
\n \n que nul n entre ici s il n est geometre
QUE NUL N'ENTRE ICI S'IL N'EST GÉOMÈTRE" - PLATON PRESTATIONS Topographie Par sa formation et son savoir-faire, le gĂ©omĂštre-expert a la capacitĂ© de rĂ©aliser de nombreuses prestations topographiques permettant de rĂ©pondre aux besoins d'une clientĂšle diversifiĂ©e : particuliers, maĂźtres d'oeuvre, maĂźtres d'ouvrages, professions immobiliĂšres Écrit par AntarĂšs Mesurer, comparer pour choisir et dĂ©cider ? Deux chemins ! 1Humaniste et politique 2 Symbolique et initiatique NĂ©anmoins un seul objectif Construire le Temple de l’HumanitĂ© Contribution n° 1 ... du DEVOIR opĂ©ratif »fermĂ©... au DEVOIR spĂ©culatif » libĂ©ral. Nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » 
 
 dictait Platon
 au fronton de son AcadĂ©mie
 
 380 ans avant notre Ăšre ! Mesurer, comparer pour choisir et dĂ©cider
 
 fondent ce qu’il appelait l’esprit de gĂ©omĂ©trie ». Lui-mĂȘme en usait Ne choisir que de jeunes Ă©lites de ce bois
 
 dont Aristote
 
 pour les conduire aux plus hautes fonctions dans la Cité  
telle Ă©tait sa ligne de conduite. Puis Euclide vint, et le premier en GrĂšce Enseigna l’art du gĂ©omĂštre Environ 300 ans avant notre Ăšre. Il nous laisse des livres importants
 
 sur la gĂ©omĂ©trie plane
 tels ses ElĂ©ments » 
 qu’il nomme de la rĂšgle et du compas » Ă©videmment. Il surgit en 1390
 en maçonnerie
 
 par l’intermĂ©diaire d’un poĂšme manuscrit
 
 LE REGIUS
 
 lequel encore nous guide
 
 de par les STATUTS DE L’ART DE GÉOMÉTRIE SELON EUCLIDE
. Le RĂ©gius ? C’est l’histoire de grands seigneurs et de grandes dames
 
qui avaient beaucoup d'enfants
 
 pour lesquels ils voulaient de bons mĂ©tiers... 
 contraignants en DEVOIRS 
 
envers leurs compagnons, le seigneur, le maitre et la vierge Marie. Ils convoquĂšrent, ce pourquoi, les plus savants des clercs
 
 dont Euclide
 
 afin de crĂ©er le mĂ©tier de maçonnerie
 
 de par la science de gĂ©omĂ©trie. EXTRAITS Ce grand clerc, Euclide, ordonna A celui qui Ă©tait plus Ă©levĂ© dans ce degrĂ©, Qu'il devait enseigner les plus simples d'esprit Pour ĂȘtre parfait en cet honnĂȘte mĂ©tier; Et ainsi ils doivent s'instruire l'un l'autre, Et s'aimer ensemble
 comme sƓur et frĂšre. Il ordonna encore que MaĂźtre doit-il ĂȘtre appelĂ©; Afin qu'il soit le plus honorĂ©, Mais jamais maçons ne doivent appeler un autre, Ni sujet ni serviteur
 mon cher frĂšre
 
 MĂȘme s'il est moins parfait qu'un autre; Chacun appellera les autres
 compagnons, par amitiĂ©. Euclide enseigna le mĂ©tier de gĂ©omĂ©trie. Il fonda les sept sciences; Grammaire est la premiĂšre, je le sais, Dialectique la seconde, je m'en fĂ©licite, RhĂ©torique la troisiĂšme sans conteste, Musique la quatriĂšme, je vous le dis, Astronomie est la cinquiĂšme, par ma barbe, ArithmĂ©tique la sixiĂšme, sans aucun doute, GĂ©omĂ©trie la septiĂšme, clĂŽt la liste, Car elle est humble et courtoise. En vĂ©ritĂ©, la grammaire est la racine, Chacun l'apprend par le livre; Mais l'art dĂ©passe ce niveau, Comme le fruit de l'arbre vaut plus que la racine; La RhĂ©torique mesure un langage soignĂ©, Et la Musique est un chant suave; L'Astronomie dĂ©nombre, mon cher frĂšre ; L'ArithmĂ©tique montre qu'une chose est Ă©gale Ă  une autre, La GĂ©omĂ©trie est la septiĂšme science, Qui distingue le vrai du faux, Fin de citation Mes FF et mes SS
 A cette Ă©poque, le catholicisme romain cannibalise la maçonnerie opĂ©rative Impossible d’y Ă©chapper ! C’est l’esprit de l'Ă©poque
 
 le Zeitgeist philosophique allemand
 qui signifie l’esprit du temps »  
 c’est-Ă -dire le climat intellectuel et culturel
 
 les jugements et habitudes de pensĂ©e
 
 que la vulgate temporelle et spirituelle impose Ă  tous et partout. Le conte-poĂšme RĂ©gius participe Ă©videmment de ce systĂšme culturel carcĂ©ral
 
 en fixant les DEVOIRS aussi bien intimes que publics de chacun
 Exemples Celui qui voudrait connaĂźtre ce mĂ©tier et l'embrasser, doit bien aimer Dieu et la sainte Ă©glise et son maĂźtre aussi. Un maçon qui connaĂźt bien son mĂ©tier, Qui voit son compagnon tailler une pierre, Et qu'il est sur le point d'abĂźmer cette pierre, Reprends-la lui aussitĂŽt si tu le peux, Et montre-lui comment la corriger, Avec de douces paroles nourris son amitiĂ© Tu ne coucheras pas avec la femme de ton maĂźtre, Ni de ton compagnon, en aucune maniĂšre, Sous peine d'encourir le mĂ©pris du mĂ©tier; Ni avec la concubine de ton compagnon, Pas plus que tu ne voudrais qu'il couche avec la tienne. Cela dit, peu Ă  peu, le mĂ©tier de maçonnerie
 
 va confĂ©rer Ă  la science de gĂ©omĂ©trie
 
un statut de systĂšme de rĂ©fĂ©rence
 
 comme Ă©tant une science Ă  part
 
 reliant l’idĂ©e Ă  l’objet
 
 le raisonnement Ă  la forme
 
 ce qui, par extension dĂ©signera toutes les dĂ©marches intellectuelles, morales et spirituelles
 
et ouvrira ainsi la voie Ă  notre maçonnerie spĂ©culative ! 
 Ainsi mes FF et mes SS
 
le maçon opĂ©ratif, tel le gĂ©omĂštre, doit-il savoir mesurer et comparer pour exĂ©cuter son plan de travail et toucher son salaire
 
 le nez dans le guidon
 car pas question d’édification philosophique d’un Temple de l’humanitĂ©, vouĂ© Ă  la concorde et la justice
 ... fruit de la lente maturation alchimique, culturelle et humaniste qu’est l’initiation maçonnique. Il lui manque encore en effet le plus important
 
 ce subtil alchimique enchantement surrĂ©aliste de chercheur d’or 
 Car enfin
 
 s’il suffisait de se constituer de vĂ©ritĂ©s
 
bien propres sur elles
 
 gazouillantes d’obĂ©issances bien-pensantes
 
 admirablement taillĂ©es
 
 alignĂ©es et superposĂ©es Ă  l’identique entre elles ?... 
 tel le mur de Berlin ? 
 Au bout du bout
 ce Temple de l’Humanité  
 soi-disant pur et sans taches
 
 symboliserait une sociĂ©tĂ© figĂ©e 
 
 d’oĂč Dionysos aurait Ă©tĂ© Ă©vincé  
 le dĂ©sir castré  
 dans la parfaite harmonie de l’uniformité  
 d’oĂč nait l’ennui
 et le totalitarisme
 
 dont celui du transhumanisme
 aujourd’hui ! Quant Ă  nous mes FF et mes SS
 
notre ailleurs est autre ! Chacun s’initie soi-mĂȘme
 
. en cheminant cahin-caha
 
 ici et là
 oĂč le pousse ses angoisses mĂ©taphysiques. Il se construit ainsi
 
 d’autres aussi
 
 formant un tout
 
 Ă  limage de ces longs murs de pierres sauvages
 
 zĂ©brant nos prairies montagnardes
 
 ou bordant nos chemins vicinaux
 
 crĂ©ation d’imaginations fĂ©condes
 
 adossĂ©es Ă  de savoir-faire immĂ©moriaux
 
 de force, sagesse et beauté  
 et non de Raison pure
 Car l’apriori, le Zeitgeist, le choc Ă©motionnel fondent le dĂ©sir
 
 celui du compagnon
 
 qui vaque par la tangente
 
 Ă  la recherche de l’or du Temps
 
 Kant, LautrĂ©amont, AndrĂ© Breton dans l’havre-sac
 
 et Pascal
 Il ne faut pas dormir ! » Alors, l’esprit de gĂ©omĂ©trie
 spĂ©culatif ? Certes
 nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre
 
 mais
 nul n’y reste s’il n’est que gĂ©omĂštre ! 
 car, sur le Forum
 dans la CitĂ© la polis d’Aristote
 
au franc-maçon, animal politique 
 
 Comme tout ĂȘtre humain !
 
s’impose le DEVOIR de PAROLE
 
pour distiller au dehors
 
l’esprit de gĂ©omĂ©trie
 
 mĂ»ri au-dedans ! Contribution n°2 L’AcadĂ©mie de Platon, Ă©tait un lieu de formation spirituelle de l’homme La tradition philosophique qui affirme que Platon Ă©crivit cette phrase Que nul n’entre ici s’il n’est gĂ©omĂštre » au fronton de son AcadĂ©mie », n’insiste pas assez sur l’idĂ©e que se faisait ce cĂ©lĂšbre philosophe du mot gĂ©omĂ©trie ». Le sens du mot gĂ©omĂ©trie » employĂ© par Platon n’est Ă©videmment plus tout Ă  fait le mĂȘme aprĂšs 2500 ans. En tant que science et art », le but de la gĂ©omĂ©trie de Platon, Ă©tait de tracer les figures, de relier les lignes, de mesurer les distances et concevoir les formes idĂ©ales. Il est donc Ă©vident que la gĂ©omĂ©trie dont parle Platon n’est pas ce chapitre du cours de mathĂ©matiques enseignĂ© Ă  notre Ă©poque au collĂšge. Il s’agit d’une science sacrĂ©e celle des idĂ©es et des formes ». Les idĂ©es pures » sont des essences divines existant Ă©ternellement dans le monde cĂ©leste, tandis que les formes » sont les corps visibles de notre monde matĂ©riel. Chaque objet de notre bas-monde, pensaient Socrate et Platon, sont les reprĂ©sentations imparfaites des idĂ©es pures et parfaites qui existent Ă©ternellement dans le monde spirituel. Elles s’incarnent et prennent corps sous les multiples formes des objets cosmiques et terrestres visibles du monde sensible et matĂ©riel. Toutes choses du monde sensible sont des formes, sortes de figures gĂ©omĂ©triques tracĂ©es par la main des dieux et destinĂ©es Ă  ĂȘtre les rĂ©ceptacles de leurs idĂ©es pures » et des archĂ©types » cĂ©lestes. Telle Ă©tait la doctrine qu’enseignait Platon, et avant lui, son MaĂźtre Socrate. AncĂȘtre de la gĂ©omĂ©trie moderne, la gĂ©omĂ©trie de Platon Ă©tait donc exclusivement une science spirituelle dont la finalitĂ© n’était pas de former les Ă©tudiants Ă  l’esprit mathĂ©matique, ni aux mĂ©thodes de mesures quantitatives, mais plutĂŽt Ă  ouvrir leurs intuitions Ă  l’apprĂ©hension des rĂ©alitĂ©s spirituelles et Ă  leur rendre intelligibles les lois de la crĂ©ation mĂ©taphysique du cosmos et la terre, ces espaces oĂč se dĂ©ploient les formes », c’est-Ă -dire, les corps physiques de notre bas-monde. L’AcadĂ©mie de Platon Ă©tait par consĂ©quent une Ă©cole initiatique, un lieu de formation de l’esprit humain Ă  la comprĂ©hension des relations existant entre le monde supĂ©rieur des archĂ©types et le monde infĂ©rieur terrestre des objets matĂ©riels accessibles aux sens. Cette formation confĂ©rait aux Ă©tudiants l’aptitude mentale et psychique permettant Ă  l’esprit humain de passer du monde matĂ©riel des pensĂ©es imparfaites dĂ©coulant des Sens », Ă  celui des pensĂ©es pures et parfaites capables de s’élever aux Arts » et aux Sciences » cĂ©lestes, tels les prisonniers de la Caverne de Socrate qui, une fois libĂ©rĂ©s de l’illusion des sens, parviennent Ă  voir la lumiĂšre du soleil et donc Ă  distinguer la vraie rĂ©alitĂ© » des choses. En ce sens, Platon ne faisait qu’institutionnaliser le systĂšme informel de la formation intellectuelle et spirituelle lancĂ©e par son Maitre Socrate. C’est en Egypte, dans les Temples de ThĂšbes, grande mĂ©tropole religieuse, que semble-t-il, Platon avait pris conscience de l’importance de l’esprit de gĂ©omĂ©trie » comme prĂ©alable Ă  toute formation initiatique. En effet, la construction des pyramides, avant d’ĂȘtre un art de bĂątisseurs de monuments, Ă©tait d’abord une Ɠuvre de gĂ©omĂ©trie, c’est-Ă -dire, une Ɠuvre de la pensĂ©e. Tout comme l’entrĂ©e dans le Temple n’est permise qu’aux initiĂ©s, l’entrĂ©e dans l’AcadĂ©mie de Platon n’est accessible qu’à ceux qui ont l’esprit de gĂ©omĂ©trie » selon le mot de Blaise Pascal, qui semble avoir bien compris la vĂ©ritable intention de Platon. Que nul n’entre ici s’il n’a point l’aptitude Ă  rĂ©flĂ©chir on dit aujourd’hui dans les loges maçonniques Que nul n’entre ici s’il n’a point l’aptitude Ă  mĂ©diter. N’exige-t-on pas du profane qui se destine Ă  l’initiation, de passer d’abord par le Cabinet de RĂ©flexion pour prouver son esprit de gĂ©omĂ©trie » ? Que nul n’entre ici s’il n’a point l’aptitude Ă  mĂ©diter sur les idĂ©es pures et les rĂ©alitĂ©s du monde immatĂ©riel et supĂ©rieur. En ce sens, on peut affirmer sans trop se tromper, que Platon est le pĂšre du symbolisme en tant que dĂ©marche intellectuelle utilisant les formes gĂ©omĂ©triques, c’est-Ă -dire des symboles, pour enseigner et rendre intelligibles Ă  l’esprit humain, les idĂ©es archĂ©typales et les phĂ©nomĂšnes du monde invisible. La formule de Platon est donc avant tout, une devise, un critĂšre de sĂ©lection et non pas un prĂ©cepte discriminatoire, elle rĂ©sonne Ă  la fois comme une invitation Ă  ceux qui veulent s’élever Ă  la connaissance des idĂ©es pures, et comme un avertissement nĂ©cessaire aux Ă©tudiants inaptes Ă  l’initiation, afin qu’ils ne viennent pas perdre leur temps Ă  l’AcadĂ©mie. Le Grand Architecte de l’Univers est aussi le Grand GĂ©omĂštre Quelques siĂšcles aprĂšs Platon, les gnostiques iront plus loin en parlant de gĂ©omĂ©trie sacrĂ©e » et en dĂ©signant Dieu le crĂ©ateur des cieux et de la terre par l’attribut de Grand GĂ©omĂštre ». Tout comme Platon, les gnostiques avaient aussi créé des Ecoles initiatiques dans la mĂȘme intention et logique de pensĂ©e que l’illustre philosophe grec. C’est Ă  peu prĂšs Ă  cette Ă©poque qu’apparait l’expression Grand Architecte de l’Univers » entendue comme un synonyme du mot Grand GĂ©omĂštre », comme le rappelle Blaise Pascal qui dĂ©signait explicitement Dieu par ce terme, ou comme Voltaire qui appellait Dieu l’éternel GĂ©omĂštre ». Tout architecte est d’abord un excellent gĂ©omĂštre, cela va sans dire. En effet, le plan d’une cathĂ©drale, comme le plan de toute Ɠuvre d’architecture est un ensemble de formes ou de figures, conçus dans l’esprit de l’architecte, et qui par le travail » ou Art de la construction », se matĂ©rialisera en monument physique. De mĂȘme, si l’Homme est le symbole d’une forme appelĂ©e corps humain », sa crĂ©ation en tant qu’ĂȘtre humain a suivi exactement le mĂȘme processus dans l’Esprit du Grand Architecte de l’Univers. Reprenant cette conception des mystĂšres de la crĂ©ation, les HermĂ©tistes, les Alchimistes et les Kabbalistes, dĂ©velopperont tour Ă  tour, leurs enseignements initiatiques en partant du principe qu’il existe une analogie entre les puissances crĂ©atrices du GĂ©omĂštre Homme et celles du Grand GĂ©omĂštre. Au-delĂ  de leurs diffĂ©rences, ces Ă©coles enseignaient que le Grand Architecte est une LumiĂšre, une Energie cosmique qui investit les formes humaines, animales, vĂ©gĂ©tales et animait toute forme visible, tout comme Socrate et Platon enseignaient que les idĂ©es pures descendaient du monde des archĂ©types pour devenir des pensĂ©es intelligibles dans l’intellect humain, ou sublimer les formes matĂ©rielles du monde sensible. Leur doctrine centrale tourne autour d’une mĂȘme idĂ©e l’Homme est capable de dĂ©ployer l’Art de manier la RĂšgle, l’Equerre et le Compas confĂšre l’aptitude mentale et psychique les pouvoirs divins Ă  la base de la crĂ©ation des cieux et de la terre ces outils maniĂ©s dans un esprit gĂ©omĂ©trique appropriĂ© permettent de tracer » des formes gĂ©omĂ©triques mentales harmonieuses et capables de capturer les Ă©nergies spirituelles les idĂ©es pures Ă©parses dans l’univers, de les rassembler et de les unir dans cette forme, autrement dit, de lui donner vie, force et puissance. C’est en cela que la gĂ©omĂ©trie de Platon est une science initiatique. Sans doute qu’en privilĂ©giant l’expression Grand Architecte », les Ă©coles gnostiques ont voulu mettre en exergue la fonction de constructeur du GĂ©omĂštre divin, dĂšs lors que leur enseignement Ă©sotĂ©rique, originaire d’Egypte, plaçait le symbolisme de la construction du temple humain et du temple cĂ©leste au cƓur de la transmission initiatique. L’initiĂ© gnostique est Ă  mĂȘme de crĂ©er des formes mentales selon les lois de l’art de la construction gĂ©omĂ©trique. C’est en cela que la symbolique maçonnique dĂ©montre clairement que la Franc-Maçonnerie moderne est l’hĂ©ritiĂšre des anciennes Ă©coles gnostiques, mais aussi l’hĂ©ritiĂšre de Platon, le pĂšre du symbolisme gĂ©omĂ©trique. Le Franc-Maçon est aussi un gĂ©omĂštre et un constructeur de temple Être gĂ©omĂštre », c’est savoir manier l’Equerre, le Compas et la RĂšgle. Ces instruments, notamment, l’Equerre et le Compas, sont essentiellement les outils immatĂ©riels de la gĂ©omĂ©trie sacrĂ©e enseignĂ©e dans toutes les Ă©coles d’initiation depuis Platon. Sans le savoir, les Francs-Maçons sont les Ă©lĂšves de Platon. La gĂ©omĂ©trie est le nom par lequel Platon dĂ©signait le travail maçonnique » que le Franc-Maçon est appelĂ© Ă  pratiquer sur son Ăąme, son intellect, sa personnalitĂ©, afin de construire son temple intĂ©rieur, ce RĂ©ceptacle de la LumiĂšre qui luit Ă  l’Orient de la loge. Cette construction ne peut se faire de maniĂšre juste et parfaite que si elle suit rigoureusement les rĂšgles de l’art maçonnique transmise secrĂštement Ă  travers nos rituels initiatiques. Ce thĂšme est au cƓur de l’initiation du Compagnon Franc-Maçon. Les ancĂȘtres Grecs et les gnostiques connaissaient donc le symbolisme de la RĂšgle, de l’Equerre et du Compas autant ces instruments permettent de concevoir un plan de construction, de tracer harmonieusement les formes ou de mesurer, autant ils servent de support mĂ©ditatif pour deviner et comprendre les mystĂšres de l’ñme, et les mystĂšres de la construction des cieux et de la terre, notamment, le monde cĂ©leste du soleil de la lune et des astres, ainsi que le monde invisible des archĂ©types ou idĂ©es pures issues de la pensĂ©e crĂ©atrice des dieux. La Franc-maçonnerie spĂ©culative remonterait-elle donc Ă  Platon ? Vraisemblablement, oui tout ce qui vient d’ĂȘtre dit le prouve. Le Maçon spĂ©culatif, c’est le Maçon de l’intellect, qui construit par sa pensĂ©e et ses qualitĂ©s morales, des formes mentales selon la Science de la gĂ©omĂ©trie et l’Art de la construction, afin de construire son propre temple et celui de l’humanitĂ©, en s’inspirant des proportions pures et parfaites » du Temple cĂ©leste, conçu par le Grand Architecte de l’Univers. L’Equerre, le Compas, le Maillet ou la Truelle, la Pierre Brute, en un mot, tous les outils de la maçonnerie spĂ©culative, sont immatĂ©rielles et relĂšvent essentiellement de l’art de la construction spirituelle. Une planche » maçonnique est appelĂ©e morceau d’architecture », pour signifier que l’Ɠuvre de construction Ă  laquelle se livre le Franc-Maçon est une Ɠuvre intellectuelle, mentale voire psychique. C’est en cela que le Franc-Maçon est un GĂ©omĂštre. C’est prĂ©cisĂ©ment et uniquement de cette gĂ©omĂ©trie-lĂ  que se rĂ©fĂšre la fameuse phrase de Platon, celle qui est un Art » de la pensĂ©e, qui Ă©lĂšve l’esprit Ă  la comprĂ©hension des lois mĂ©taphysiques qui rĂ©gissent les rapports entre l’Homme et l’univers.
\n \n\n que nul n entre ici s il n est geometre
Quenul n'entre ici, s'il n'est GéomÚtre, Cotonou, Littoral. 96 likes · 1 talking about this. TOPOGRAPHES

Forums des ZĂ©ros Une question ? Pas de panique, on va vous aider ! Accueil > Forum > CommunautĂ© des ZĂ©ros > Discussions gĂ©nĂ©rales > Sujet de philosophie Liste des forums "Que nul n'entre ici s'il n'est gĂ©omĂštre" ^^ Anonyme 12 dĂ©cembre 2006 Ă  213435 Bonsoir tout le monde, Par curiositĂ© et par la mĂȘme occasion pour me donner des idĂ©es, je vous propose mon sujet de dissertation philosophique, histoire de voir un peu la culture de nos chers ZĂ©r0s. Citation Mon profLa croyance religieuse implique-t-elle nĂ©cessairement une dĂ©mission de la raison ? VoilĂ , bonne rĂ©flexion ! 12 dĂ©cembre 2006 Ă  213900 Moi je prendrais les choses d'un point de vue scientifique, et d'un point de vue non scientifique. D'un point de vue scientifique, ĂȘtre croyant c'est justifier des choses non justifiĂ©es jusqu'Ă  prĂ©sent par la Science autrefois, les hommes pensaient que lors d'une eruption volcanique, il fallait apaiser les dieux. Maintenant d'un point de vue non scientifique, croire c'est se ressourcer avec plus fort que soi, et rĂ©flĂ©chir Ă  divers thĂšmes. Je te laisse dĂ©velopper ++ PS J'ai 8 en philo 12 dĂ©cembre 2006 Ă  214818 moi je ne dit l'inverses car dans notre sociĂ©tĂ© actuel ne croire Ă  rien ce la peut mener Ă  terme Ă  perdre la raison 12 dĂ©cembre 2006 Ă  220546 Je nuancerais la proposition de Deefer, en distingant le mythe explicatif, l'hypothĂšse ascientifique et la morale. de la plus grande dĂ©mission de la raison Ă  sa plus grande utilisation mythe explicatif il y a des Ă©clairs, ça vient de la colĂšre des dieux. La religion rĂ©pond Ă  la question "comment ?" et bien entendu est souvent Ă  cĂŽtĂ© de la plaque. hypothĂšse ascientifique par exellence l'existence ou non de Dieu. Le fait que Dieu existe ne peut pas, Ă  mon sens, ĂȘtre prouvĂ©, comme on ne peut dĂ©montrer sa non existence. C'est donc une conviction, qui peut certes se baser sur des rĂ©flexions, mais donc l'origine restera floue. Enfin, sur la morale, la croyance religieuse en ce domaine se dĂ©duit souvent des hypothĂšses de dĂ©part la vie est un don de Dieu, donc tuer c'est mal. Voila, et n'oublie pas que la philosophie, c'est avant tout une rĂ©flexion PERSONNELLE Anonyme 12 dĂ©cembre 2006 Ă  221841 Deefer ==> pas mal, j'y avais pensĂ© dĂ©jĂ  mais pas de cette façon lĂ . LĂ©na ==> Je sais que c'est une rĂ©flexion personnelle, mais je te rĂ©pondrais, Ă  la maniĂšre de Socrate qu'est ce que quelque chose de personnel? Sinon, pas mal aussi comme raisonnnement, mais je prĂ©fĂšre un plan en deux parties... enfin je dis toujours ça mais en fait j'arrive toujours Ă  rajouter une partie juste avant de copier au propre Edit Alexises, j'avais prĂ©cisĂ© que ceux qui n'Ă©taient pas gĂ©omĂštre ne devaient pas entrer, et donc encore moins poster, surtout si c'est pour rĂ©pondre en une phrase Ă  un sujet de dissert... moi, mĂ©chant? 12 dĂ©cembre 2006 Ă  222514 je m'excuse je n'ai jamais fait de dissertation Anonyme 12 dĂ©cembre 2006 Ă  222833 Mais ne t'excuse pas On t'en veut pas 12 dĂ©cembre 2006 Ă  223308 dĂ©mission de la raison, forcĂ©ment "Croire", par dĂ©finition n'est pas un comportement rationnnel, c'est penser que quelque chose se passe de telle maniĂšre, et ce sans aucun fondement tangible. En gros la rĂ©ponse Ă  ta question est triviale, dĂ©solĂ© xD ;p Anonyme 12 dĂ©cembre 2006 Ă  223942 Citation SwingdĂ©mission de la raison, forcĂ©ment "Croire", par dĂ©finition n'est pas un comportement rationnnel, c'est penser que quelque chose se passe de telle maniĂšre, et ce sans aucun fondement tangible. En gros la rĂ©ponse Ă  ta question est triviale, dĂ©solĂ© xD ;p Oh que non, croire n'est pas forcĂ©ment irrationnel du tout, cela permet d'imaginer comment est constituĂ© quelque chose que l'on ne sait pas expliquer scientifiquement pour l'instant... De donner une solution possible Ă  une Ă©quation... Sans pour autant que cette solution soit totalement dĂ©nuĂ©e de sens... 12 dĂ©cembre 2006 Ă  224519 qui parle de solution dĂ©nuĂ©e de sens ? je n'ai pas Ă©tĂ© aussi loin dans ce que j'ai dit ^p Imagine le scientifique qui pense avoir une thĂ©orie. MĂȘme si il se base quand mĂȘme sur quelques infimes observations physiques, il ne possĂšde aucun fondement rĂ©el. Mais il a l'intuition que ça va marcher. La croyance que ça va le faire. Il le sent, le bougre ! Il va donc mettre en oeuvre ses compĂ©tences de scientifique pour apporter des preuves concrĂštes Ă  sa croyance, ou thĂ©orie, ou hypothĂšse, c'est comme tu veux Maintenant, mĂȘme pas la peine d'aller aussi loin. Restons-en Ă  la dĂ©finition stricte du mot "croire" enfin, j'ai pas Ă©tĂ© voir au dico mais bon xD et tout ira trĂšs bien ! 12 dĂ©cembre 2006 Ă  231749 Swing > tu traites de sujet de maniĂšre hyper-restrictive. Apparemment sans t'en rendre compte tu prends des cas particuliers... alors bon / Quelques pistes qui me viennent en tĂȘte Croire en un Dieu crĂ©ateur de l'Univers, est-ce une dĂ©mission de la raison ? Un dieu crĂ©ateur n'est-il pas l'hypothĂšse la plus simple ? Est-il plus incroyable de croire Ă  un univers créé par une entitĂ© supĂ©rieur qu'Ă  un univers créé autrement ? + Ă©tendre ça aux questions mĂ©taphysiques en gĂ©nĂ©ral la question de la mort, par exemple. Autre chose La science est-elle infaillible ? Pascal Ă©tai trĂšs pieux et croyait aux miracles. La science peut-elle vraiment tout expliquer ? Donner l'exemple des miracles Lourdes, etc.. Est-ce Ă  cause de l'avancement actuel de la science qu'on ne peut pas tout expliquer, ou est-ce dans sa nature ? Aussi, dans le mĂȘme thĂšme, on a exclut au 19e siĂšcle un univers dĂ©terministe = si on peut tout dire de l'univers Ă  un moment T, on peut prĂ©dire totalement son Ă©volution par les bases de la physique quantique. Et enfin, cas le plus simple tĂ©lĂ©scopage entre la science et les croyances. Contredire une thĂšse scientifique en se basant sur sa foi peut-ĂȘtre considĂ©rĂ© pour une dĂ©mission de la raison. Exemples gĂ©ocentrisme/hĂ©liocentrisme, crĂ©ationnisme/Ă©volutionnisme. Mais aussi... ne pas jurer que par la raison y'a une citation connue sur ça, croire est aussi plus... "beau". Ne pas tomber dans la "froideur scientifique". VoilĂ  voilĂ , juste quelques idĂ©es 12 dĂ©cembre 2006 Ă  233439 Elentar > cas particulier cas particulier, mais que veux-tu ? C'est un exemple donc forcĂ©ment il s'agit d'un cas particulier ^p En fait j'ai plutĂŽt rabĂąchĂ© mon cours de religion de l'annĂ©e passĂ©e, en dernier hommage puisque je n'en aurai plus Ce sujet est l'Ă©ternel combat SCIENCE VS FOI, et la rĂ©ponse, tout aussi Ă©ternelle est SCIENCE = COMMENT, FOI = POURQUOI des domaines d'investigations totalement diffĂ©rents, en parallĂšle le but est le mĂȘme la rĂ©ussite de l'homme, mais diffĂ©rents. Je reprends ta premiĂšre piste Elentar "dieu crĂ©ateur". Qualifier Dieu de crĂ©ateur consiste Ă  mettre Science et foi en confrontation directe, alors que par nature, elles n'ont pas Ă  l'ĂȘtre. C'est Ă  la science d'expliquer comment l'univers "est apparu", et la foi n'a pas Ă  venir fouiner. Je ne sais pas si je suis trĂšs clair mais bon .. Alala, ça me manque toutes ces rĂ©flexions relaxantes qu'on avait en classe. Sur ce, jdois y aller, y a le Wronskien et son pote Lagrange qui m'attendent / 12 dĂ©cembre 2006 Ă  233800 Citation ElentarSwing > tu traites de sujet de maniĂšre hyper-restrictive. Apparemment sans t'en rendre compte tu prends des cas particuliers... alors bon / Quelques pistes qui me viennent en tĂȘte Croire en un Dieu crĂ©ateur de l'Univers, est-ce une dĂ©mission de la raison ? Un dieu crĂ©ateur n'est-il pas l'hypothĂšse la plus simple ? Est-il plus incroyable de croire Ă  un univers créé par une entitĂ© supĂ©rieur qu'Ă  un univers créé autrement ? + Ă©tendre ça aux questions mĂ©taphysiques en gĂ©nĂ©ral la question de la mort, par exemple. Autre chose La science est-elle infaillible ? Pascal Ă©tai trĂšs pieux et croyait aux miracles. La science peut-elle vraiment tout expliquer ? Donner l'exemple des miracles Lourdes, etc.. Est-ce Ă  cause de l'avancement actuel de la science qu'on ne peut pas tout expliquer, ou est-ce dans sa nature ? Aussi, dans le mĂȘme thĂšme, on a exclut au 19e siĂšcle un univers dĂ©terministe = si on peut tout dire de l'univers Ă  un moment T, on peut prĂ©dire totalement son Ă©volution par les bases de la physique quantique. Et enfin, cas le plus simple tĂ©lĂ©scopage entre la science et les croyances. Contredire une thĂšse scientifique en se basant sur sa foi peut-ĂȘtre considĂ©rĂ© pour une dĂ©mission de la raison. Exemples gĂ©ocentrisme/hĂ©liocentrisme, crĂ©ationnisme/Ă©volutionnisme. Mais aussi... ne pas jurer que par la raison y'a une citation connue sur ça, croire est aussi plus... "beau". Ne pas tomber dans la "froideur scientifique". VoilĂ  voilĂ , juste quelques idĂ©es L'homme qui a eu 20 au bac a parlĂ©. Perso j'ai rien compris. 13 dĂ©cembre 2006 Ă  00945 MediaDico Croire Tenir pour vrai dĂ©mission Acte par lequel on renonce Ă  une fonction, Ă  une dignitĂ© raison FacultĂ© par laquelle l'homme connait et juge C'est simple Croire tout ce que les scientifiquesexemple disent, est-ce une dĂ©mission de la raison? Qui s'intĂ©resse au dĂ©monstrations de formules mathĂ©matiques en classe? moi exclut Qui a tentĂ© une expĂ©rience pour voir si les Ă©lectrons existent vraiment? Le type qui te parle de comment Dieu a crĂ©e l'univers te dit sans hĂ©siter Ă  quel point c'est Ă©vident et logique, que Dieu est la seule solution possible, et d'ailleurs, c'est vrai. Ton argument du singe est laid parce que c'est laid et con et que ça marche pas. Dans des pays laĂŻque, les croyants on l'occasion d'entendre des arguments qui remettent en doute leur religion. Leur rĂ©flexions qui en dĂ©coulent leur mĂšnent encore Ă  penser que leur religion dit le vrai. Ensuite, peut importe ce que tu pense de leur arguments, leur idĂ©es on Ă©tĂ© pensĂ©e et ils ont jugĂ© que c'Ă©tait vrai au mĂȘme titre que tu a jugĂ© que ce que te disait le scientifiqueou peu importe Ă©tait vrai. VoilĂ  Bon, me reste plus qu'Ă  dire le contraire 13 dĂ©cembre 2006 Ă  01538 Swing > en fait, je n'Ă©tais pas d'accord Ă  la base, pas sur ton exemple. CitationdĂ©mission de la raison, forcĂ©ment "Croire", par dĂ©finition n'est pas un comportement rationnnel, c'est penser que quelque chose se passe de telle maniĂšre, et ce sans aucun fondement tangible. En gros la rĂ©ponse Ă  ta question est triviale, dĂ©solĂ© xD ;p Croire n'est pas forcĂ©ment irrationnel. On peut avoir de trĂšs bonnes raisons de croire en quelque chose. Croire en quelque chose car il semblerait plus incroyable de croire le contraire, n'est-ce pas une raison trĂšs rationnelle de croire en quelque chose ? dĂ©solĂ©, je sais pas formuler ça autrement. Et ça, ce n'est pas juste une "intuition" ou quelque chose comme ça si tant est qu'une intuition est rĂ©ellement totalement irrationnelle...? En ce qui concerne le "Dieu crĂ©ateur", je me suis peut-ĂȘtre mal exprimĂ©. Je parlais de "Dieu crĂ©ateur" dans le contexte du problĂšme pourquoi y a-t-il quelque chose plutĂŽt que rien ? La science n'a pas son mot Ă  dire sur la raison de l'origine de l'univers. Ou du tout moins, si des scientifiques Ă©chafaudent des thĂ©ories, elle ne vaudront pas mieux que celles des thĂ©ologiens ou autre. Par contre je suis bien d'accord avec le "science = comment, foi = pourquoi", ça rĂ©sume bien ça, et en effet je pense aussi que la foi et la science n'ont pas Ă  se marcher sur les pieds mĂȘme si elles l'ont fait malheureusement beaucoup, cf. le dernier paragraphe de ce que j'ai dit plus haut. Et mĂȘme si aussi, il ne faut pas tomber dans la bĂȘte vision de l'affrontement science vs religion, sans le concept de Dieu la science ne serait rien. Par contre "c'est Ă  la science d'expliquer comment l'univers est apparu"... ça dĂ©pend du sens que l'on donne au "comment" Oui, c'est Ă  la science d'expliquer de quelle façon s'est dĂ©roulĂ©e l'apparition de l'univers si l'on suppose qu'il a eu un dĂ©but, mais ce n'est pas Ă  la science d'expliquer comment il est apparu... parce que la science doit pouvoir confronter les thĂ©ories Ă  l'observation ou Ă  l'expĂ©rimentation. Et aussi mathĂ©matiquement belles soient-elles, ces thĂ©ories ne sont pas de la science tant qu'elles resteront de l'abstraction. Et comme c'est impossible, la science ne pourra jamais rĂ©soudre ce "comment" lĂ ... Ă  partir de lĂ , tout est permis. "Dieu a jetĂ© une patate dans l'eau et pouf, ça a créé l'univers" et "le choc d'une brane et d'une anti-brane a créé l'univers" c'est exactement au mĂȘme niveau, et aucun n'est plus une "dĂ©mission de la raison" que l'autre pour les raisons donnĂ©es plus haut DeefeR > ... Anonyme 13 dĂ©cembre 2006 Ă  111727 Ok, ok, pas mal d'idĂ©es... Je note tout ça sur mon brouillon ! Sujet de philosophie × AprĂšs avoir cliquĂ© sur "RĂ©pondre" vous serez invitĂ© Ă  vous connecter pour que votre message soit publiĂ©. × Attention, ce sujet est trĂšs ancien. Le dĂ©terrer n'est pas forcĂ©ment appropriĂ©. Nous te conseillons de crĂ©er un nouveau sujet pour poser ta question.

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